19/03/2008

Normalité

Il semblerait que la dose soit insuffisante : 2 Crises depuis le début du traitement!!!

Ca m'ennuis un peu de l'augmenter, car l'essentiel de ses crises ont pour origine la tension trés forte qu'il subit au collège. N'étant pas comme les autres, il est devenu le bouc-émissaire d'un certains nombre d'abrutis que j'irais volontier réduire en bouillie!!! Les connards ont la loi avec eux, impossible d'aller leur botter les fesses, impossible d'aller porter plainte au risque qu'il soit mis en quarantaine et perdre ses potes.

Résultat il ne supporte plus aucune remarque à la maison!!!!
Il m'a dit trés justement que les gens étaient plus sympas avec lui quand il était down!!! Il aimerait tout simplement être normal, épuisé qu'il est de lutter sans cesse contre la connerie des autres en plus de ses propres tensions.

J'avoue qu'actuellement rien n'est fait pour accepter la différence. Nous avons une bardée de lois, portant aux nues "l'unico-bienpensence", protégeant sois-disant les plus fragiles. Or on observe une montée de l'intransigeance, une normalité basée sur soi! La forme est là, le fond est sordide, avec une non-acceptation de l'autre vicérale.

On est plus aveugle, mais non-voyant. A essayer d'enrailler la pitié, ils sont donc légalement normaux, les gens se sont braqués : "qu'ils se demmerdent" pensent ils au fond d'eux. Résultat : peu d'infrastructures, plus personne pour les aider quand ces mêmes gens ne les bousculent pas dans la rue! Les quotats d'handicapés dans les entreprises, ouvrent la porte à des demi-aveugles, pour effectuer des taches stupides, permettant à leurs généreux employeurs d'économiser une prune!

L'idiot du village a été écarté de la vie communautaire. Autrefois, il se serait vu confier la garde des poules, lui permettant d'être comme tout le monde à hauteur de ses moyens. Maintenant, il est placé dans une institution à 100Km de chez lui, loin des yeux des honnêtes gens, sans doute pour leur éviter d'avoir honte d'eux même.

Autrefois, la différence était actée, tout en faisant participer ces personnes, même si elles étaient souvent par bétise releguées à des taches secondaires, le temps de faire leurs preuves. Le différent finissait par s'intégrer. Aujourd'hui, il est soit-disant comme tout le monde, la bétise est tue, et ces personnes n'ont plus accès à rien.

Le parisien qui allait en province, qu'on appelait "le parisien" durant des générations, parceque comme ça tout le monde savait de qui il était question, finissait quand même par s'établir dans les petits pays paysans.
Actuellement, il faut être riche, pour pouvoir assoire son pouvoir et réduire les mauvaises langues à venir quémander du taf dans l'entreprise que l'on aura monté à grand renfort d'ailleurs laminant l'économie locale qui a tout fait pour éliminer le "sale parisien".

La moindre anormalité, si elle ne participe pas à la valorisation des autres, est rejetée.
Quand on est différent, soit on a du pouvoir, permettant de rassembler une cours d'opportunistes autour de soi, soit on a rien et on est livré à la vindicte des "honnêtes gens qui n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux!"

Mon fils est en train de vivre cela, et j'espère que ce baptème du feu, lui permettra de devenir puissant.

A VOIR ABSOLUMENT : le site de la Klaus compagnie et leur spectacle O?life traitant de la frontière entre folie et normalité : http://www.klauscompagnie.fr/

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