OUf, il y a moins de conflits entre Martin et moi, ça c'est positif...
BURK, j'ai l'impression qu'il n'est pas décidé à travailler correctement... ça sent le remontage de bretelles, donc la crise... Mais bon, attendons de voir, faisons lui confiance et revisitons la théorie du cahos.
Ces derniers jours il était trés irritable, j'ai putôt été cool, mon compagnon de son coté s'est ennervé. De toute façon mon compagnon, m'agace. Parfois ses défauts sont tellement en surdosage qu'il en devient gonflant au possible et générateur de stress chez moi donc chez Martin!
Je suis entourée de personnes ayant une incapacité au bonheur. Ca me confond!
Le bonheur, c'est un héritage, celui de ma famille. C'est notre bien le plus précieux, peu importe les revers de fortune, peu importe les biens qui se fissurent. Ce qu'ils m'ont légués c'est la force de savoir que le bonheur est en soi, et qu'à celui qui remonte ses manche, tout est possible.
Que d'exemples glorieux, los priméros de Argentina (mon arrière grand père et ses frères), partis avec le reste des liquidités familiales devenues fort maigres au début du 20ième siècle, pour acheter un bout de Patagonie et y créer une estancia, aujourd'hui florissante.
Que d'exemple glorieux, au coeur de la guerre, survivre grace à la connaissance de la nature et ses bienfaits, avec trois bouts de ficelle, nourir des bardées d'enfants, tout en faisant attérir les avions alliés derrière les horipaux d'un chateau en décrépitude, mais néanmoins hospitalier aux jaunes étoilés.
Depuis toujours cette force brule en moi, et je fais tout pour la transmettre à mon fils, qui semble peu à peu relever le flambeau, malgré des humeurs le tirant souvent vers le bas.
Oui tout est possible dans la vie, pour peu que l'on sache écornifler ses habitudes.
Aujourd'hui, certains qui m'entourent s'evertuent à trouver la vie moche, où rien n'est possible parceque l'on a pas les moyens. Nous sommes plongé en plein mélo sur fond de lutte des classes, du grand cinéma! A ceux là, et leur semblables je destine ce texte.
Même l'exemple ne suffit pas à enrailler cette inapétance au bonheur. J'ai beau leur montrer que c'est possible, rien n'y fait, à chaque pas en avant, ils m'en veulent de leur prouver le contraire, et trouve bien vite une autre impossibilité. Un shéma puissant de complaisance à se faire plaindre!
J'ai souvent été frappée, quand je vivais en Afrique, de voir ses villages souriants et heureux alors qu'ils n'avaient rien, certains jours ils ne mangaient même pas. Le bonheur était de vivre ensemble, d'affronter ensemble, de partager et de vivre l'instant présent intensément, ainsi va l'ordre des choses m'enseignèrent-ils.
Je crois qu'être heureux est un état d'esprit, une volonté de l'être.
Je n'arrive plus à plaindre les gens malheureux, je peux les aider, leur donner des clés, mais c'est à eux d'utiliser ces clés. A eux de réflechir. Je fini par trouver tragi-comique ces personnes qui s'evertuent à se trouver malheureux. Toute personne a le potenciel pour s'en sortir et batir son bonheur.
Pour certains, c'est comme s'il leur fallait une raison d'être malheureux, et que si une personne avait la velléité de leur enlever cette raison, ils déployaient une farouche energie pour s'en trouver une autre.
En discutant avec des gens bipo, qui eux, ont une reelle difficulté du fait de l'incontrolable mélancolie qui peut les figer, ceux la même arrivent à lutter, trouver des astuces, de l'aide pour in finé arriver peu à peu à vivre de mieux en mieux. J'ai beaucoup d'admiration pour ces gens là, ils ont mille batons dans les roues et pourtant, eux y arrivent! Ou ne renoncent pas. Leur lutte est une incroyable leçon de vie.
Chaque vie que je croise est un enseignement.
Pour celui qui est heureux, rien n'est impossible, ou est-ce l'inverse ?
Et ce n'est pas une question d'argent mais de moyens.
> J'entends par moyens : la capacité à se créer un réseau de connaissances, de copains, d'amis et d'entretenir ce réseau.
> J'entends par moyens : la capacité à réflechir pour trouver des solutions.
> J'entends par moyens : la capacité à être ouvert d'esprit pour apprendre et partager.
> J'entends par moyens : la capacité à s'emmerveiller.
Ces capacités sont tout sauf financières :
- Avoir des amis, c'est rire ensemble, c'est partager ne serais-ce qu'un quignon de pain, c'est s'entraider. C'est répartir le savoir et pouvoir puiser dedans quand on en a besoin. C'est le fondement de la marque ManPower qui veut dire "le pouvoir de l'humain. Parfois il ne faut pas chercher bien loin pour comprendre la vie.
- Réflechir pour trouver des solutions dans tous les domaines. Revoir ses shémas interpersonnels, son rapports aux autres permet de diminuer du stress par exemple. Savoir activer son réseau, pour trouver une personne capable de vous donner un coup de main.... Quand on a pas d'argent, la récup offre une bonne solution...
- Etre ouvert d'esprit, ce n'est pas une simple qualité d'une personne, mais bien le moyen d'avancer dans la vie, de mieux se comprendre et de mieux comprendre l'ordre des choses. Pour cela, il faut chercher partout. On peut tirer enseignement de n'importe quoi. Regarder les choses sous tous ses angles, c'est Picasso par sa peinture qui me l'a enseigné. Un oiseau qui tresse des bouts d'herbe peut m'inspirer pour faire une cabane avec les enfants... Les solutions sont partout et il faut être prêt à les voir. Plus on apprends, plus on peut partager ses expériences avec les autres et s'enrichir mutuellement.
- La capacité à s'emmerveiller vient directement de l'ouverture d'esprit. Se laisser imprégner par le positif présent en tout, rechercher ce positif. Créer ainsi des pensées positives qui vous permettent d'agir.On ne construit rien sur le négatif.
Le cerveau est ainsi fait que de lui dire "ne mange pas de bonbon" est innopérant car il ne retient que "manger" et "bonbon", c'est à dire exactement le contraire de ce que l'on souhaite.
Dire à son cerveau "c'est impossible" cloture tout processus de recherche et d'ouverture.
Alors que se dire "Cette pluie, permet au vivant d'exister" et de s'en emmerveiller, permet de ne pas s'enfermer dans "c'est froid, il fait moche, je suis moche, rien ne va..."
Cela revient à changer une chose à priori pas agréable en quelque chose de créatif et bon pour soi.
J'avais demandé à mon grognon de faire cette démarche pendant une journée... Il en est ressorti qu'il se sentait mieux....et puis grand mystère, n'a pas réitérer. A croire que ça l'arrange bien de rester dans cet univers hostile.
S'emmerveiller des choses simples vous ammenent un bonheur. C'est extrèmement facile. Mais comme toute simplicité est parfois si hardue à trouver! Simplifier les choses permet d'arriver à l'essence même de ce qui est bon et utile pour soi. Plein de petits bonheurs finissent par en faire un grand.
Si vous pensez que c'est une vision bête et idylique, je vous rétorque qu'il est fort à parier que déjà vos freins internes sont en action.... ;-)
Si vous voulez creuser cette question du bonheur :
http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2000/mag1006/ps_2500_bonheur_niv2.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_du_bonheur
http://www.psychologies.com/conseils-de-psy.cfm/reponse/3090/La-therapie-pour-parvenir-au-bonheur.htm
et pi zut tapez dans google "bonheur" et hop à vous de jouer.
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