Cela faisait un moment, que T. harcellait Martin.
depuis une semaine, cela s'était intensifié.
T. helle Martin dans la cours de récréation, l'attrape par le cou.
Martin a craqué, c'est défendu dans une bagarre saignante.
Il a eut le dessus à grand coup de clés dans le crâne de T.
Martin avait tellement la rage, qu'un autre copain s'est interposé pour que Martin cesse de taper T. qui gisait à terre.
Devant la directrice, T. a tout nié du harcellement, malgré l'insistance de celle-ci :
"Enfin qu'as-tu dis à Martin pour qu'il réagisse comme ça ? Je le connais Martin, ce n'est jamais lui qui commence!" Rien à faire, T. veut passer pour victime, Martin est renvoyé 1/2 journée, pas lui!
Je suis arrivée à la réunion Parent-prof, un noeud dans le ventre, m'attendant à des milliers de remontrances. Ce fût tout le contraire. Ils s'excusaient tous : "Vous n'avez pas de chance que ce soit tombé sur ce gamin, on le connait, on l'a à l'oeil."
Parcequ'après des semaines de lutte, Martin n'a pu se retenir, il paye pour les autres.
Il est en tord, une suréaction amenant un enfant à l'hopital c'est grave.
Mais le harcellement moral, pourtant puni par la loi, reste difficile à prouver.
Que va t'il se passer plus tard, quand il sera adulte. Il risque des demellés avec la justice.
Il faut qu'il apprenne à gérer les conflits, alors qu'il a tellement de mal à gérer le stress.
Je me félicite d'avoir prévenu le collège de la bipolarité de Martin, parceque malgré le renvoi, il a été traité avec justice et compassion. Il n'a pas été jugé négativement, bien au contraire.
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