Dès mes 13 ans, j'ai su que je voulais faire un métier dans le dessin.
Chaque année qui me séparait de mon école d'art, ma mère sempiternellement me posait la même question : "es-tu sur de vouloir faire du dessin plus tard"
Oui, oui et reOUI!!!
J'ai donc intégré après bac une prépa aux écoles d'art.
( message perso : ma chère soeurette j'ai eut mon bac, si si j'ai même le papier qui l'atteste : BAC MATH SCIENCE-NAT reçue du 1er coup ! )

Mais en travaillant dur je sentais mon mental se fissurer.
Plus je m'investissais à fond dans les projets, plus je devenais "folle". J'avais à chaque sujet l'impression de me déconstruire, pour me reconstruire cahin-caha avec le projet, en laissant toujours une petite fissure. Au bout de n projet,et donc de n fissures, j'avais acquis la certitude que l'internement serait ma destination finale.
J'ai eut peur !
J'ai donc abandonné l'idée de faire les Beaux Arts,
foiré intentionnellement le concours des Arts-Déco (mon oncle s'étant suicidé alors qu'il était dans cette école),
j'ai refusé net de faire Penninghen (trop de pression).
J'ai été boulée aux Ecoles Estiennes et Cie à cause des math et du français...
Il n'en restait plus qu'une, l'ESDI, une "petite" école de design semblant familiale.
Le design, je ne savais pas trop ce que c'était, mais l'ambiance m'avait séduite : base artistique avec un solide encrage dans l'industrie, donc le reel.
Elle avait tout pour me rassurer.
Dès lors, je me suis heurtée toute ma scolarité à de puissants freins internes.
J'avais des idées, beaucoup me jugeaient créative, et pourtant, je n'allais jamais aussi loin que je sentais pouvoir, toujours cette peur de glisser. Le premier coup était toujours réussi, ma première gouache, mon premier logo...
Mais après, je patinais, et c'était toujours en fin d'année que je retrouvais le déclic de réussir.
Mes parents s'arrachaient les cheveux, "croquis de nu, ça n'est pas un metier!"J'ai toutefois décroché mon diplome, en design global, c'est a dire le plus complexe.
J'ai pris le premier métier qui se présentait, surtout pas en agence, ayant une aversion pour les
nuits blanches de travail qui se terminaient par, "ok, coco, tu envois à l'exe en urgence", sans même un remerciement, et toujours plus de pression.
J'ai donc intégré l'industrie : au royaume des aveugles je serais un borgne ayant de la valeur!
N'ayant plus de pression compétitive, j'ai pris le temps de bien analyser et ai développer le graphisme dans un secteur ou il était absent, j'ai remporté gloire et reconnaissance, ma créa était efficace et sous contrôle.
Le vent à tourné, la boite s'est restructurée : "on ne créer pas une boite dans la boite"
J'ai donc été mise dans un placard sofistiqué ou certaines personnes servaient de muselière mon chef m'avait emmurée, et ma créa pris le large.
Aujourd'hui j'ai de nouveau des opportunités.... Pourtant les freins sont là.
Certe, ce que je ponds est cohérent, bien fait, mais peu créatif, pas nouveau !
Bref, a mon sens nul!
Dilemne : Comment réamorcer la pompe sans me faire aspirer, sans casser ma vie familiale, sans générer des sautes d'humeurs qui vont plomber celles de mon fils.
Début de solution : faire le test créa d'Hantouche, et travailler sur les freins.
le test : http://www.premiumwanadoo.com/smb-prod/agora/view.php?site=aitb&bn=aitb_bipolaritequotidien&key=1200479654&first=20
Attention, ce questionnaire est en cours d'elaboration.