26/12/2007

Elugubrication Thym'Hic

Et merde,
ma créativité ne serait donc que le fruit de mon Thymus en folie.
prime !

Allez quand même ya un tout petit peu de moa non ?

J'ai toujours pensé que j'étais habitée par un être valeureux & orageux.
Tout ça c'est pas moi !
Arf je vous entend dire que le coléreux c'est bien moi !

grOsseprime!

2008 : ça sent le psy à plein nez !


Et bien bipolarité et créativité sont liés, parce qu'un hypomaniaque a un cerveau qui marche à cent à l'heure, parcequ'il est capable d'association d'idées deshinibées. Bref toutes les qualités requises pour être créatif. Du reste le % de bipo dans les milieux artistiques est bien plus élevé que la norme (sic!)


Bon bien sur, la base créative est là, mais serait bien pallote sans
l'action débridée du Thymus "saoul up" <- exemple d'élucubration Thymique

C'est assez amusant de regarder les pointes thymiques dans les oeuvres.... Enfin chez les zotr, parceque chez moi ça me fait pas rire du tout !

La peur majeure du bipo en folie c'est bien de prendre ces médocs réducteurs de créativité !

Après c'est une question de dosage de la bipo, de la créa et des medocs !

Le grand Psy'Spé de mon fils m'a engagé à prendre un thymorégulateur pour éviter de déclancher une bipo avérée chez mon fils... Et bien je suis pas du tout prête à le faire. Une infographiste sans créativité, cela s'appelle une exe (ça gagne 2 X moins, et c'est de la graine de chomage!)

Mais si MA créa, ce n'est que du jus de thymus...Alors pfff à quoi bon.

;-( Je ne prendrais pas de résolutions 2008. )-;


na !

Joyeux Noël et Bonne Année 2008

20/12/2007

Pompompon pont non

Le Martin ouette* a eut des bonnes notes... argg ouf ouf

Donc il me demande presk'angélique :

"J'ai bien travaillé et pour me récompenser, j'aimerais faire le pont"
"ben mon trésor, voui tu seras en vacances !"
"Mais pas vendredi, j'aimerais faire le pont du vendredi !"
"Ben nooon ya école !"
"Mais maman, toi aussi tu fais bien le pont ! "
On fait le pont quand on est adulte et kon travaille!"
"En plus on fera rien : 5h à Rieeeeen faiiaiiire !"
"Grrrr fin de la discution tu m'enèrves !"

Mon fils il m'énèrve, mais il est créatif, ça ya pas à dire !

* Martin ouette : joke maison... je vous raconterais ça 1 de ces 4 !

19/12/2007

UP

Allez hop c'est reparti pour un tour !

Martin est en UP... levé 6h30 ce matin !
-7 ° : Il fait du trempolin dehors.

Pas moyen de lui dire quoi que ce soit !

Grosse fatigue
:-(

La prof est depressive

Pas étonnant qu'avec Martin ce soit l'incompréhension la plus complète! Je ne sais même pas par quel bout prendre ce problème...

Je dois encore demander des efforts à Martin, oui mais il y a tellement de points sur lesquels il doit faire un effort...Bon va falloir que je fasse une liste avec un ordre de priorité!!!

1 : Acceptation de sa maladie
- accepter qu'il faille se réguler,
- accepter de faire ce que dit la psy
En ce moment il est en guerre contre ça!!! Il estime qu'il se sent bien et n'est pas du tout prêta faire un effort à ce sujet.

2 : Travail scolaire
- Noter TOUS ses devoirs proprement
- Faire son travail au calme et pas devant la télé
- Faire son travail régulièrement tous les jours
- Le faire consencieusement et pas vite-fait-mal-fait

3 : Accepter les règles à la maison :
- Heure de coucher raisonnable
- Ne pas trainer dehors jusqu'à pas d'heure
- Accepter sans discuter sempiternellement ce qu'on lui demande

4 : Essayer d'être calme
- parler doucement (ça il essaye)
- ne pas detruire le matériel par nervosité dans son emploi
vous veriez le niveau sonnore quand il est la, l'état des portes qui sont toutes cassées!!!

C'est compliqué d'exercer son autorité parentale.
On ne sait plus si on a tord de demander telle chose ou pas...
J'avoue qu'en ce moment je ne sais plus trop comment agir!
J'aimerais bien une trève!

La traque du truc


Môssieur le psy

Je vous propose ce matin d'enterrer Freud, Lacan et Cie.
Certe grace à eux, nous avons pu découvrir que notre cerveau, en plus d'être droit, gauche et reptilien est habité par moi, SURmoi et ça.

Non comptant d'être possédé, ils nous révèlent que les 3 individus peuplant votre boite cranienne sont obsedés du sexe!

Par une approche empirique, Freud, puis Lacan, nous ont merveilleusement décrit le mécanisme de mémorisation, de classement, et traitement des informations dans notre cerveau.

Bon le coté sexe, il faut relativiser : Tout en nous est naturellement tourné vers la reproduction de l'espèce.Il n'est donc pas ettonant que cette fonction, essentielle et vitale, soit saupoudrée dans tous nos actes.

Il semble que peu de psy reconnaissent cela.Pourtant si nous écoutons Cyrulnik nous parler de résilience,il me parait normal que en un temps plus ou moins long, nous arrivions tous à faire le deuil des évènements anxiogènes de notre vie.
Cela explique pourquoi une personne ayant subi les camps de concentration, pour prendre un extrème, n'est pas devenu "folle" à interner.
Alors pourquoi certains, ayant vécu des évènements bien moins traumatisants, continuent à être malade ?
Certe, leur mère avait une relation conflictuelle avec eux.Certe, ils ont du mal à accepter qu'elle ne soit pas wonderWoman!

Mais enfin, 10 ans de psychanalyse et ne pas arriver à résilier...10 ans de troubles et déprimes... Et rien... Tout au plus une vague béquille à la sortie,
et un revenu substentiel pour le spy!

Mais voila le psy est un individu anxieux qui pour se rassurer a besoin de classer les choses, les individus, de manière à les rentrer dans sa matrice (appelée DSM IV ou pour shématiser le Vidal des psy) et ce de manière quasi parfaite.

C'est pourquoi tant que vous n'avez pas au moins 8/10 à son chekup, vous n'obtiendrez pas la moindre piste sur votre mal, autre que vos parents soit coupables de mauvaise éducation et d'incompréhension totale à votre égard.
Il faut bien un coupable !

Fronçant un sourcil : "Il ne faudrait surtout pas vous marquer au fer rouge par un diagnostique erroné". Il a juste oublié que vous étiez doué de raison et que vous aviez plus de 2 mots de vocabulaire, vous permettant de comprendre la notion du "peut-être".

L'entourage, ayant été classé coupable, n'a absolument pas voix au chapitre. Il est tenu à l'écart soit par un refus d'être reçu, ou pire, par un jargon imperméable et un tas de questions pernicieuses, pour que lui le coupable aille se faire soigner!

Pourtant ce n'est pas lui qui est désociabilisé, mais grâce au psy, il va l'être à coup sur, et le psy pourra donc remonter la filiation de la culpabilité jusqu'à ce que le coupable final n'étant plus de ce monde l'absoudra d'un quelconque résultat !

Quelques psy ont claqué la porte de ce système. Ils n'hésitent pas à mouiller leur chemise, a tenter d'élargir la vision des choses, en incluant la biologie du cerveau.

Et oui, si toutes ces maladies psychiatriques avaient leur origine dans des désordres biologiques, et étaient donc potentiellement soignables.

Si la seule coupable était une génétique friable, qui au contact d'une vie, plus longue, plus stressante comprenant plus facilement des épisodes anxiogènes, se mettait à devier, voir muter pour s'adapter ?

Je prend pour exemple notre président hyperthymique (Il semblerait), dont les neurotransmeteurs "défaillants" (biologie de la bipolarité ) le rendent hyperactif. Son cerveau est peut-être la résultante d'une adaptation à nos vies actuelles survoltées.

On sait que 10% de la population représente l'ensemble du spectre bipolaire et unipolaire. Une maladie à la mode dit-on, une recrudescence!
Peut-être est-ce tout simplement une population dont la biologie s'adapte, par acces cahotiques, et qui deviendront demain les nouveaux homo-hypersapiens.

En attendant, il nous faut parcourir un long et douloureux chemin avant d'avoir une ébauche de solution. Il faut, malade, batailler avec une armée de psy avant de pouvoir enfin lutter contre sa maladie.

A la recherche du diagnostique

Il était si petit, si sage.
Il était si drole, si malin.
Il était si doué, si pertinent.
Il était si tétue, se mettait en colère.
Il n'était pas comme son père, il était si jeune...
Il est bipolaire.

La première fois que je l'ai mené devant un psy, ce n'était pas parceque je soupsonnais un quelconque problème chez lui, c'était juste pour qu'il surmonte la séparation, les délires de son père. Il avait 5 ans.Quelques mois de psy, et hop, ça semblait bien aller.

La deuxième fois, c'était parcequ'il avait de serieux problèmes relationnels avec les autres, qu'il devenait difficilement gérable à la maison. Il avait 6 ans 1/2, sa psy était réputée. J'ai timidement demandé s'il était comme son père. Elle m'a répondu qu'il était bien trop tôt pour le dire, mais que c'était un enfant trés intelligent et sensible.

Est-il surdoué ? Est-il hyperactif ?
Non, enfin, pas à ce point, juste à la limite. Par contre, vous madame, il faut le tenir, vous vous en occuper mal, pas assez, vous devriez être plus ferme...


Je serrais donc les boulons, plein de règles de vie, des tonnes de règles, qui toutes volaient en éclat.Je l'emmenais partout, voir et découvrir des tas de choses : expos, parcs, voyages...Rien n'y faisais, j'avais pondu un "jamais content" ...
Enfin d'après les autres j'étais une mère qui laissait à désirer !

Puis à force de psy, de conseils pour gérer la récré... Peu à peu, il y eut une amélioration, il avait la pèche, était heureux, bouffait la vie à pleine dents...La psy étant malade, et comme tout allait bien. On vécu sans.

Je me mis en couple avec une personne que je soupsonne être BorderLine. Les conflits exploserent. Il rejetta mon fils, je faisais le tampon. Il redevint ingérable.
Il avait des crises aigües de colères, rallait sans arrêt, me reprochait tout, se battait en classe, volait, et à la fois se faisait racketer, harceller...
On finissait par ne plus arriver à demeller le vrai du faux.

Je repris contact avec le CMP, redemandais s'il n'était pas bipolaire.Il est trop jeune pour être bipolaire, mais a besoin d'être cadré.Pourtant ce CMP est rattaché un un hopital ayant une spécialiste (Dc Hardy-Bayle) de la bipolarité.......adulte!
J'étais donc une nouvelle fois mise au pilori de la mauvaise éducatrice, celle qui s'occupe mal de son fils!Vu que mon compagnon était associal, et happait toute mon energie, j'ai acrédité cette version. Tout venait de moi.

J'ai donc rompu avec ce compagnon (ça s'est le coté bénéfique de l'hitoire!), remis des règles plus strictes, écouté encore plus mon fils... qui lui ralait toujours, était toujours aussi difficil, mais c'était de ma faute. A moi de trouver les leviers pour le rendre heureux.

Ma vie s'est apaisée, j'ai recontré un nouveau compagnon qui avait 2 filles de l'age de Martin. C'est un homme trés calme, d'humeur tout ce qu'il y a de plus égal. Nous avons petit à petit préparé les enfants à un déménagement, et une vie commune. Cela n'a pas été trés facile, mais nous avons pris notre temps pour faire les choses en douceur.
Martin était toujours aussi dur, mais faisait des efforts.

Au déménagement, il décompensa sérieusement. J'étais trés inquiète et de nouveau je pensais à la bipolarité le concernant.
La crise passa, je mis cela sur le compte du changement.
Maintenant tout allait aller bien, puisque notre vie était régulière, calme, posée, il avait dans la nouvelle ville, des amis, ne serait pas seul à l'entrée en 6ième.
Bref, enfin le calme!

Mais voila d'autres crises firent leur apparition, tantôt surrexité, tantot déprimé avec des idées noires...Ce coup-ci je ne pouvais plus me voiler la face.
Je repris contact avec les medecins,
MAIS je ne leur demandais plus leur lumière,
j'étais afirmative : mon fils EST bipolaire, à vous de me prouver le contraire !

Il a 11 ans 1/2. Je fis le tour des sites internet, l'erreur de diagnostique était au maximum de 1%... j'avais quand même besoin de confirmation, j'ai donc pris contact avec le docteur Hantouche, le seul qui reconnait la bipolarité juvenile.

Bipolaire à 1000% : cyclothymique, comme il le dit, lors de l'entretient!

Exit la culpabilité, de sa part, comme de la mienne. La vie est bien plus facile quand on est plus Don Quichotte. Quand tout redevient compréhensible.

Docteur ya du gaz dans l'diagnostique

A force de toujours être suspicieux, pensant au préalable que la personne devant vous est fort probablement hypocondriaque, beaucoup de personnes culpabilisent d'aller vous consulter...
Une banale petite affection peut dégénérer, et pour le coup couter une fortune à la sécu.

Si seulement le jour ou timidement monsieur Toulemonde s'est présenté devant vous, vous l'aviez cru.
Si seulement ce jour la, vous ne vous étiez pas demandé si le petit bobo ne cachait pas mal plus grand.
A vous entendre ce n'est jamais grave, et puis de toute façon vous avez dépassé vos quotas !

Pourtant la plupart de vos patients se sont renseignés sur internet, établissant des pré-diagnostiques, vous machant le travail préliminaire, afin d'éviter de surconsommer vos connaissances couteuses à la société!

Mais que n'a t'il fait, un crime de lèse majesté, car monsieur Toulemonde n'a pas 8-10 ans d'etudes, alors il n'est pas habilité et puis il est hypocondriaque !
Ses recherches sur le net le prouve!! C'est bien connu, monsieur Toulemonde a besoin d'être malade, car il est de nature faignante et aime profiter du système!

D'ailleur il n'a qu'un petit bobo, juste un oeil qui larmoit...des troubles de la vision, c'est psy, forcément, monsieur Toulemonde s'écoute beaucoup trop.

Monsieur Toulemonde, à bien maigri ses derniers temps...le docteur pense que cela ne pouvait pas lui faire de mal, vu son surpoids!

Monsieur Toulemonde a fini aux urgences hier soir,Coma , il est resté 2 semaines en réanimation.
Mais ce sera sur les quotats de l'hopital !

Première rencontre avec la bipolarité

J'étais en couple avec un homme que les gens qualifiaient d'atypique, du reste toute sa famille l'était : des originaux. Ca me plaisait bien, je n'aspirais pas à 24 ans à une vie rangée comme ma famille. Je voulais quelque chose de plus créatif, j'ai été servie!!!

Tout allait, me semblait il, pour le mieux, mon compagnon avait des tonnes de projets plus ou moins farfelus, que l'on étudiait ensemble quant à la faisabilité (genre acheter un hotel à valence, aller faire fortune en inde, créer une boite à Troyes...)
Ca me ravissait, car cela me donnait l'illusion de portes de sorties si l'ennuis venait à poindre.
Je n'ai pas du tout tiqué, étant créative, je n'avais pas le sens de ce qui est normal ou pas.
De toute façon j'avais un job sécurisant en grande entreprise, je cartonnais au niveau projet, j'étais pour la boite super géniale et moi même soutenait un rythme assez poussé pour faire ma place au soleil dans le monde du travail.

Martin est arrivé dans ce contexte en 1996. Il était trop mimi, je me rapelle avoir été trés surprise d'être capable de mettre au monde un aussi joli minois. Juste aprés nous avons acquis une maison de campagne façon écolo-bobo à retaper sans eaux ni electricité. La vie s'est donc accélérée.

Mon compagnon à abandonné son job pour un motif qui m'avait semblé falacieux, mais avec lui je me sentais en sécurité et rien ne me semblait impossible.
Il s'est mis à déprimer. Moi je ne voyais rien, pour moi il tournait en rond mais c'était à cause de ses choix.
Il a donc essayé divers jobs, histoire de remonter la pente.
Il les abandonnait trés vite.
Il a égrainé 1000 projets de vie, mais n'a jamais essayé de les rendre pérènes.
Il a décidé de recadrer notre vie en amenuisant les exces alimentaires, de cigarettes... Résultat nous avons arrété de fumer un été, ça a déclanché notre chute.

Il devint de plus en plus speed, décidant de faire mille travaux dans la maison. Moi je trouvais cela positif...si bien qu'au printemps, le mur du salon s'est couvert d'une fresque me representant à la Delaunay : plutôt réussi !
Puis une semaine plus tard au retour du travail,la fresque s'était mutée en monstre.
En parrallèle il s'est mis à ne plus dormir, à nous réveiller au milieu de la nuit pour des petits déjeuners, il parlait de manière incohérente...
Deux jours plus tard, il se croyait persécuté, parlait aux astres...

Terrifiée, je lui ai demandé d'aller voir son frère médecin généraliste. Arrivé la bas, il ne s'est plus contenu du tout et à completement perdu le fil de la réalité. Nous l'avons donc fait admettre en HDT (hospitalisation à la demande d'un tiers). Martin avait 3 ans, j'étais confrontée à la psychiatrie pour la première fois, l'homme fort est tombé de son piedestal.
La terre s'ouvrait sous mes pieds!!!

Psychose maniaco-dépressive

Voila ce qu'il avait : c'était du chinois pour moi.
Son frère m'a collé un arrêt de travail et le DSM IV dans les mains.
Je n'ai rien compris... Tout devenait ubuesque, je ne savais pas à quoi me raccrocher.
Ca a duré 1 semaine ou j'allais le voir régulièrement. A l’hopital il était entouré de « vrais fous » hurlant toute les minutes nuits et jours : j’avais peur qu’il ne devienne comme eux.

Un matin il semblait aller mieux : A force d'une massue chimique il est redescendu de sa crise maniaque….Pour retomber en hypomanie. Il ne prennait plus ses medicaments trompant la vigilence des infirmières. Il me dit : « je ne suis pas fou sort moi de là ! »

Cette situation était tellement anxiogène pour moi que j'ai fait arrêter la HDT, moyennant un suivi en CMP. Nous sommes revenus à la maison et j'ai agit comme si rien ne s'était passé, sauf que je n'avais plus confiance

Lui était toujours excité, et m'a mis sur le dos son mal-être. Moi j'ai plongé, je me sentais hyper coupable de l'avoir fait interner.Il avait en permanence mille petites reflexions et reproches à me faire. Il me trouvait trop grosse, mon job était trop chronophage, j'étais une mauvaise mère...
J'ai donc essayé de m'améliorer, ne mettant pas en doute son jugement, qui avait habilement un fond de vérité. Et puis j'étais dans le déni de la maladie et de nature peu sure de moi. Mais aucun de mes actes n'avait grace à ses yeux.

Je suis entrée en dépression, j'ai donc été au CMP. suivie en thérapie + Antidépresseurs.

J'essayais de remonter la pente, mais son harcellement s'intensifiait.
C’est un ami un jour, lui racontant ce qui se passait à la maison qui m'a parlé de harcellement. Je ne l'ai pas cru, alors il m'a offert le bouquin. Je l'ai lu en une nuit, je lisais mon histoire.

Le lendemain j'ai pris la décision de partir. 2 jours plus tard j'ai fais mes valises, pris mon fils et suis retournée chez mes parents dans un état épouvantable.

Dessin de Felix Girard

Ma longue reconstruction pouvait commencer.

Mon ourson bipolaire





Bienvenue

Bonjour à tous,

J'ai souhaité créer ce Blog, pour témoigner.

Je suis de tempérament cyclothymique.
Oh, pas suffisament pour que je me déssocialise, pas suffisament pour avoir un cocktail de médicaments, mais assez pour que ma vie soit chahutée, assez pour que mes choix de vie m'ai ammenée à cotoyer des bipolaires.

Suffisament pour que je fasse un enfant avec une personne bipolaire, que je la quitte après des moments houleux et que la vie, se charge de me reconfronter à cette maladie par le biais de mon petit garçon, qui prend lui aussi le chemin de la bipolarité.
ce blog c'est notre vie...

Mais pas que cela, c'est aussi un espace de création, de réflexion, de rires.

Mais pas que cela non plus,
toi qui viens lire ces pages, tu te reconnaitras peut être, ou reconnaitras un proche...
Alors j'espere que ce blog te permettras de devenir acteur et ne plus subir ces hauts et ces bas qui peuvent être si dévastateurs.J'espère que tu mettras un mot sur ces tensions internes qui peuvent empoisonner ta vie.

J'espère que tu dompteras ce que j'ai fini par appeler le "Dragon intérieur".