Ah je me demandais pourquoi il était si désagreable depuis ces derniers temps :
Déjà la semaine dermière il m'a dit avoir oublié sa micropakine un soir... Sauf que je retrouvais ici et là depuis quelques jours dans la maison les petits sachets de micropakine...Pleins évidement.
Du coup j'ai recommencé à surveiller, jamais je ne le voyais la prendre.... Mais dans le doute, je préferais m'en tenir à la confiance qui peu à peu se teintait de méfiance.
Et puis hier soir, je lui donne... pffft au moment ou il est censé la prendre, je ne vois rien, ni même le sachet vide dans son assiette.
- "Je ne t'ai pas vu prendre ta micopakine, et je ne vois pas le sachet? Tu l'as bien prise Martin?"
- "Oui, oui je viens de vider mon assiette dans la poubelle."
Comme son humeur était vraiment pas bonne, j'ai verifié.
Me voilà en train de fouiller la poubelle (No comment, si vous croyez que ça m'amuse de fliquer comme ça... pouahhh je deteste faire ça!)... Et je retrouve un beau sachet tout neuf, bien en dessous planqué!
Grrrrrrrrrrrrrrrr!!!!!
- Martin, peux tu m'expliquer ce que fait ce paquet entier dans la poubelle???
- Quoi tu as fouillé la poubelle??
- Ecoute, tu es désagreable au possible, je me suis bien douté que tu ne la prennais plus, tu crois que ça ne se voit pas?
- Ca le saoule, de prendre un médicament.
- Mais enfin, tu en as besoin, tu vois bien que ça ne vas plus depuis quelques temps.
- Tu m'oblige a prendre un médicament (ça recommence!! grrrr)
- Martin, toi même a vu que tu en avais, besoin, tu ne t'en sortais pas sans! tu sais, c'est fou les progres que tu as fait depuis que tu en prends, Tu te sents bien mieux, tout va mieux.
- Oui mais à 250/jour, ça fait trop, je ne me sent pas bien.
- Tu sais, c'est vraiment pas beaucoup 50g de plus 1 jour sur 2, mais bon, si vraiment tu preferes, on redescent un tout petit peu. Veux-tu que j'aille te chercher 200g?
- Non, ok, je prends 250 aujourd'hui et demain 200.
Evidement no comment sur le mensonge, on verra ça ultérieurement.
Je m'attendais bien à ce qu'il me fasse le coup, toutefois, pas si vite!
Je suis soulagée car j'avais peur d'essuyer une crise malgré le traitement, donc là tout s'explique, il y a eut rupture. Je suis ettonnée du retour en arrière, pour quelques jours sans.
Le retour du baton est rapide!
23/03/2009
Non je n'ai pas changé
A un internaute qui me faisait remarquer que j'avais changé mon point de vue sur les médicaments en laissant tomber le self-management :
".../... nooon je n'ai pas changé rire, simplement avec le recul, ya des personnes pour qui ce n'est pas OU/OU mais ET/ET!
J'aime assez la voie que nous avons choisie pour Martin.
(qui est en UP carabiné en ce moment et fait des trous dans les pelouses municipales...au pretexte de reamenager le terrain de Bicross de la ville!!! quel bonheur rire!!!)
En fait il est trop perturbé par ses humeurs et ne peut pas mettre en oeuvre du self-management, j'ai tenté sans succes. Ses humeurs l'en empechent, helas!!!
Du coup, on commence par des doses mini et on augmente progressivement, comme ça on s'arrêtera au dosage le plus petit possible. Du reste, perso (mais c'est Martin qui verra ce qu'il lui convient) je ne tiens pas à le stabiliser completement, je pense que ce serait une erreur vu son age, il vaut mieux qu'il soit légèrement sous-dosé et qu'il continue à avoir des humeurs en apprenant à les gérer....mais comment dire.... pas au point de faire la taupe derrière la mairie!!!
Et pi pas pour rien que je préfère éviter le lithium... et lui préfère nettement le valproate.
Je reste toujours super adepte du "self-management". Du reste, se surveiller, améliorer certains aspects de soi, ce n'est pas que pour les bipos. Connaitre sa zone rouge où l'on ne doit surtout pas aller, c'est pour tout le monde.
En général les autres que cyclobipo la connaissent trés bien et n'y vont pas. Je n'ai de cesse de recommander la TCC, la PNL et autres thérapies emotionnello-comportementalistes qui donnent justement des outils pour se gérer.../... Tu apprends la théorie et après, tu adaptes. Tu enrichies avec des lectures, en apprennant des autres...
Et puis je pense qu'à un moment, soit on arrive a oublier la maladie, a être intégré, a avoir grosso-modo la vie que l'on souhaite, soit faut passer la vitesse supérieure.
En bref ne pas être plus royaliste que le roi, ni dans un sens, ni dans l'autre.
En tout cas prendre le temps de bien peser le pour et le contre et de se connaitre avec son medecin. Et pas forcément d'emblée ressortir avec une liste de médoc énorme à des doses de cheval, mais là je sais qu'on est d'accord.
Pour résumer je dirais : de la mesure en tout. Ca fait bien longtemps que j'ai compris que la vie c'est une question de dosage, de placer son curseur au bon endroit, et c'est pas évident, pour personne du reste.
Tu sais un truc m'éclate, un bipo dit souvent que j'ai besoin de soins, que je suis impossible, que je dois me calmer, mais une personne classique, "normale", ne trouve rien à redire à ma façon d'être et même si j'insiste, ils ne me trouvent pas cyclo, ni enervée, ni rien...
Sans Martin, je n'aurais jamais découvert mon tempérament cyclo.
Alors, je me dis que je dois être un "perturbipo". C'est comme ça, ça ne me gène pas plus que ça.
J'aime les bipo, mais a un moment, quand ils sont trop dans ma vie, ils me saoulent avec leurs exces. Leur manière de tourner en rond.
Pour moi ce sont les meilleurs potes de la terre, a cause du coté soleil, époustouflant. Mais pour le reste, la plupart du temps on ne peut pas compter sur eux. Et moi, ça fini par m'user de devoir sans cesse prévoir des plans B.
Ca fini par me gonfler de devoir sans cesse restreindre mes propres projets, mes envies, parceque l'autre en face se met a plus rien gérer et a mettre toute la famille en danger. Je l'ai vécu 2 fois. Aujourd'hui, encore nos 2 ex passent systématiquement avant nous.
Et ce sont ces personnes là qui trouvent à redire aux TCC, psycho-educ, et autres... Sur le net ils disent toujours non, je peux pas, non c'est pas la même chose... non t'as rien compris... Jamais je n'ai lu un "je vais essayer" ou même un tiens je vais y réflechir, c'est interressant...
En fait, tu t'apperçois qu'une personne a un degré de stabilité acceptable quand enfin elle n'est plus dans une oppo systématique à ce qui est dit. Quand elle essaye d'envisager le truc, ou déjà qu'elle exprime au minimum une curiosité ou plus ample explication.../..."
Comme vous voyez, j'ai du revoir ma copie à la baisse, en effet. La vie sans médoc, qu'avec du self-management, cela suppose une stabilité minimum, et pas d'opposition systématique à tout. Martin en est loin, hélas!!!!
".../... nooon je n'ai pas changé rire, simplement avec le recul, ya des personnes pour qui ce n'est pas OU/OU mais ET/ET!
J'aime assez la voie que nous avons choisie pour Martin.
(qui est en UP carabiné en ce moment et fait des trous dans les pelouses municipales...au pretexte de reamenager le terrain de Bicross de la ville!!! quel bonheur rire!!!)
En fait il est trop perturbé par ses humeurs et ne peut pas mettre en oeuvre du self-management, j'ai tenté sans succes. Ses humeurs l'en empechent, helas!!!
Du coup, on commence par des doses mini et on augmente progressivement, comme ça on s'arrêtera au dosage le plus petit possible. Du reste, perso (mais c'est Martin qui verra ce qu'il lui convient) je ne tiens pas à le stabiliser completement, je pense que ce serait une erreur vu son age, il vaut mieux qu'il soit légèrement sous-dosé et qu'il continue à avoir des humeurs en apprenant à les gérer....mais comment dire.... pas au point de faire la taupe derrière la mairie!!!
Et pi pas pour rien que je préfère éviter le lithium... et lui préfère nettement le valproate.
Je reste toujours super adepte du "self-management". Du reste, se surveiller, améliorer certains aspects de soi, ce n'est pas que pour les bipos. Connaitre sa zone rouge où l'on ne doit surtout pas aller, c'est pour tout le monde.
En général les autres que cyclobipo la connaissent trés bien et n'y vont pas. Je n'ai de cesse de recommander la TCC, la PNL et autres thérapies emotionnello-comportementalistes qui donnent justement des outils pour se gérer.../... Tu apprends la théorie et après, tu adaptes. Tu enrichies avec des lectures, en apprennant des autres...
Et puis je pense qu'à un moment, soit on arrive a oublier la maladie, a être intégré, a avoir grosso-modo la vie que l'on souhaite, soit faut passer la vitesse supérieure.
En bref ne pas être plus royaliste que le roi, ni dans un sens, ni dans l'autre.
En tout cas prendre le temps de bien peser le pour et le contre et de se connaitre avec son medecin. Et pas forcément d'emblée ressortir avec une liste de médoc énorme à des doses de cheval, mais là je sais qu'on est d'accord.
Pour résumer je dirais : de la mesure en tout. Ca fait bien longtemps que j'ai compris que la vie c'est une question de dosage, de placer son curseur au bon endroit, et c'est pas évident, pour personne du reste.
Tu sais un truc m'éclate, un bipo dit souvent que j'ai besoin de soins, que je suis impossible, que je dois me calmer, mais une personne classique, "normale", ne trouve rien à redire à ma façon d'être et même si j'insiste, ils ne me trouvent pas cyclo, ni enervée, ni rien...
Sans Martin, je n'aurais jamais découvert mon tempérament cyclo.
Alors, je me dis que je dois être un "perturbipo". C'est comme ça, ça ne me gène pas plus que ça.
J'aime les bipo, mais a un moment, quand ils sont trop dans ma vie, ils me saoulent avec leurs exces. Leur manière de tourner en rond.
Pour moi ce sont les meilleurs potes de la terre, a cause du coté soleil, époustouflant. Mais pour le reste, la plupart du temps on ne peut pas compter sur eux. Et moi, ça fini par m'user de devoir sans cesse prévoir des plans B.
Ca fini par me gonfler de devoir sans cesse restreindre mes propres projets, mes envies, parceque l'autre en face se met a plus rien gérer et a mettre toute la famille en danger. Je l'ai vécu 2 fois. Aujourd'hui, encore nos 2 ex passent systématiquement avant nous.
Et ce sont ces personnes là qui trouvent à redire aux TCC, psycho-educ, et autres... Sur le net ils disent toujours non, je peux pas, non c'est pas la même chose... non t'as rien compris... Jamais je n'ai lu un "je vais essayer" ou même un tiens je vais y réflechir, c'est interressant...
En fait, tu t'apperçois qu'une personne a un degré de stabilité acceptable quand enfin elle n'est plus dans une oppo systématique à ce qui est dit. Quand elle essaye d'envisager le truc, ou déjà qu'elle exprime au minimum une curiosité ou plus ample explication.../..."
Comme vous voyez, j'ai du revoir ma copie à la baisse, en effet. La vie sans médoc, qu'avec du self-management, cela suppose une stabilité minimum, et pas d'opposition systématique à tout. Martin en est loin, hélas!!!!
Oh le beau up que voilà !
Oh le beau up que voilà...
Du pur bonheur:
> Il ne dors pratiquement pas,
> Déchire ses habits, et m'ordonne d'aller à Paris pour en racheter.
> Casse des tas de choses à la maison par inadvertance,
> Ne range pas, Ne se lave pas,
> Refuse d'aider
> Me parle sur un ton agressif,
> Boude....
et le meilleur :
> A décidé avec des potes de re-aménager le bicross de la ville, donc il fait des trous dans la pelouse municipale!
Petit illustré de raisonnement bipoUp :
- "Martin, peux-tu aller fermer le portail s'il te plait"
- "Non, je suis fatiguée"
- "Dis donc, je te demande un service, et même si tu es fatigué ce n'est pas insurmontable"
- "Non je le ferais pas, je viens de faire du bicross, j'en peux plus"
- "Mais Martin, quand je suis fatiguée, je te fais à manger! c'est normal de participer et d'aider"
Il rale, s'enferme dehors.... mais ne va pas fermer le portail, revient à table en boudant, est execrable, je fini par lui donner son médoc et lui dire d'aller dans sa chambre, de se laver et de dormir! le tout calmement.
Sur la porte: "Je te parle plus jusqu'a se que tu es calme tes ner"
Hé bé, c'est pas gagné!!!! Donc puisque nous parlons par papier interposé (au moins c'est calme à la maison!!) je vais lui faire la liste de ce qu'il doit faire.
Quand à la frénésie de taupe dans la pelouse municipale, va falloir que je le coince avec ses copains, en groupe ça passe mieux! Ok pour aménager, mais alors ce doit être propre.
Donc sans trou!
Que ça tombe bien tout ça.... je suis fatiguée avec peu d'energie...
Bon, va falloir découper les problèmes!!!
Parceque là, ça s'empile, ça s'empile!
Du pur bonheur:
> Il ne dors pratiquement pas,
> Déchire ses habits, et m'ordonne d'aller à Paris pour en racheter.
> Casse des tas de choses à la maison par inadvertance,
> Ne range pas, Ne se lave pas,
> Refuse d'aider
> Me parle sur un ton agressif,
> Boude....
et le meilleur :
> A décidé avec des potes de re-aménager le bicross de la ville, donc il fait des trous dans la pelouse municipale!
Petit illustré de raisonnement bipoUp :
- "Martin, peux-tu aller fermer le portail s'il te plait"
- "Non, je suis fatiguée"
- "Dis donc, je te demande un service, et même si tu es fatigué ce n'est pas insurmontable"
- "Non je le ferais pas, je viens de faire du bicross, j'en peux plus"
- "Mais Martin, quand je suis fatiguée, je te fais à manger! c'est normal de participer et d'aider"
Il rale, s'enferme dehors.... mais ne va pas fermer le portail, revient à table en boudant, est execrable, je fini par lui donner son médoc et lui dire d'aller dans sa chambre, de se laver et de dormir! le tout calmement.
Sur la porte: "Je te parle plus jusqu'a se que tu es calme tes ner"
Hé bé, c'est pas gagné!!!! Donc puisque nous parlons par papier interposé (au moins c'est calme à la maison!!) je vais lui faire la liste de ce qu'il doit faire.
Quand à la frénésie de taupe dans la pelouse municipale, va falloir que je le coince avec ses copains, en groupe ça passe mieux! Ok pour aménager, mais alors ce doit être propre.
Donc sans trou!
Que ça tombe bien tout ça.... je suis fatiguée avec peu d'energie...
Bon, va falloir découper les problèmes!!!
Parceque là, ça s'empile, ça s'empile!
18/03/2009
Le bonheur.... n'existe pas.
Hier j'ai regardé l'émission 'Les enfants d'Abraham' sur Direct8. http://direct8.directmedia.fr/programmes/emissions/0/enfants-abraham-qu-est-ce-que-bonheur-22955.html Le thème : Le bonheur vu par un rabin, un curé, un philosophe, un intellectuel musulman... Ils se sont tous insurgés sur cette notion :
LE bonheur.
En effet nos sociétés sont malades de cette recherche idéaliste et irréaliste qui n'apporte que son contraire. Le bonheur n'existe pas, qu'on se le dise une bonne fois pour toute.
LE bonheur.
En effet nos sociétés sont malades de cette recherche idéaliste et irréaliste qui n'apporte que son contraire. Le bonheur n'existe pas, qu'on se le dise une bonne fois pour toute.
Ah je vous vois totalement désespéré... KOOOAAA le bonheur n'existe pas... alors pff a quoi bon, me direz-vous! Meuhhh non, voyons bande de cyclo, LE bonheur c'est excessif... donc... etc etc...
MAIS... Les bonheurs... voilà qui est bien plus juste.
La vie n'est qu'une succession de petits bonheurs.
La vie n'est qu'une succession de petits bonheurs.
C'est ce que j'essayais de dire, bien moins brillament que les invités de cette émission, la dernière fois que je me suis penchée sur le sujet.
En effet, ce que nous recherchons c'est de la sérénité.
Celle-ci s'obtient en se délestant de ses peurs (qui rendent bête selon le philosophe).
En vivant pleinement chaque petit bonheur de la vie.
En affrontant les malheurs au sein de l'amour de la famille
Celle-ci s'obtient en se délestant de ses peurs (qui rendent bête selon le philosophe).
En vivant pleinement chaque petit bonheur de la vie.
En affrontant les malheurs au sein de l'amour de la famille
L'amour familial, comme le disait le rabin, est inconditionnel, et basé sur ce que l'on EST, alors que l'amour hors de la famille est basé sur ce que l'on FAIT.
Bah voilà, what else.... ;-)
12/03/2009
Mini dose efficace et irritabilité.
J'ai reçu les analyses de Martin, elles sont excellentes.
Martin adhère totalement au traitement, il l'a dit à l'osthéo hier,
il se sent mieux, les notes sont meilleures. Je le vois également dans ses dessins.
Il fait moins d'essais infructueux, son trait est précis.
Même à mini dose, l'effet de la micropakine est vraiment visible.
Nous avons décidé d'augmenter à nouveau la dose, car j'aimerais bien arriver à la posologie qu'on avait définie chez Hantouche, à savoir 250mg/jour.
A mon avis dans 15 jours on peut y arriver.
Je ne sais pas si c'est bien d'aller plus loin. Martin le dira, mais là, on obtient un niveau qui me semble pas si mal. Je me demande si c'est bien d'enlever completement les variations, car c'est bien aussi qu'il apprenne à gérer autrement, pas uniquement avec le médicament.
Bon il reste pas mal d'iritabilité, mais là, je vais pas non plus en faire toute une histoire, ce serait l'hopital qui se fout de la charité :-S
Ces derniers temps, je suis trés irritable. Mon niveau d'energie est plutôt bas, et du coup, quand je coupe court les élans d'une personne, c'est avec un ton qui saisi, au vu de sa réaction.
Ca a commencé il y a quelque jours, avec un collègue, plutot charmant, mais qui a tendance a être un peu asticotant. Or avant le début de la réunion, j'étais concentrée sur un réglage de couleur difficile, et lui me mitraillait de questions, s'amusait à me toucher du doigt, me secouer... J'arrêtais pas de lui dire, "attend". Comme il ne semblait pas remarquer que je travaillais, j'ai fini par lui lacher un "fiche moi la paix" d'un ton qui ne souffrait pas un pas de plus.
La réaction a été la surprise générale, et ma chef, surprise également : "houlala, au moins c'est clair!" Quant à mon college, il a immédiatement changé de place, offrant une moue boudeuse le reste de la réusion!
En fait c'est moi qui suis surprise,
Les gens s'imaginent que parceque mon métier est agréable et passionnel, c'est forcément facile. Vous savez le mythe de l'artiste qui n'en glande pas une!
Or toute personne me connaissant un peu, sait que je tourne en rond pendant 2/3 jours et que le 4ième, le travail est abattu avec précision, rapidité et grande concentration, que rien n'est laissé au hazard. Mes collègues, de longue date, ont coutume de dire : "Quand ses images ne vont pas, mieux vaut ne pas la déranger".
Alors pourquoi certains n'en tiennent pas compte?
Et surtout, pourquoi n'arrêtent-ils pas aux premiers signes... Non, ils préfèrent continuer jusqu'au clash. Je n'ai pourtant pas été méchante, j'ai prévenu, avant de couper court, que je n'étais pas dispo.
Le summum : devinez qui passe pour être impossible?
Comme s'il semblait admis et normal que l'on puisse ne pas respecter quelqu'un!
Ca me confond!
On concidère les cyclothymiques comme no-limit.
On concidère les cyclothymiques comme ayant un raisonnement blanc/noir.
Je vous le dit, en grammaire française, ON est un con!
Conclusion: Soit ces personnes sont mal elevées ou limite perverses,
soit je ne sait pas suffisament être claire en amont.
Martin adhère totalement au traitement, il l'a dit à l'osthéo hier,
il se sent mieux, les notes sont meilleures. Je le vois également dans ses dessins.
Il fait moins d'essais infructueux, son trait est précis.
Même à mini dose, l'effet de la micropakine est vraiment visible.
Nous avons décidé d'augmenter à nouveau la dose, car j'aimerais bien arriver à la posologie qu'on avait définie chez Hantouche, à savoir 250mg/jour.
A mon avis dans 15 jours on peut y arriver.
Je ne sais pas si c'est bien d'aller plus loin. Martin le dira, mais là, on obtient un niveau qui me semble pas si mal. Je me demande si c'est bien d'enlever completement les variations, car c'est bien aussi qu'il apprenne à gérer autrement, pas uniquement avec le médicament.
Bon il reste pas mal d'iritabilité, mais là, je vais pas non plus en faire toute une histoire, ce serait l'hopital qui se fout de la charité :-S
Ces derniers temps, je suis trés irritable. Mon niveau d'energie est plutôt bas, et du coup, quand je coupe court les élans d'une personne, c'est avec un ton qui saisi, au vu de sa réaction.
Ca a commencé il y a quelque jours, avec un collègue, plutot charmant, mais qui a tendance a être un peu asticotant. Or avant le début de la réunion, j'étais concentrée sur un réglage de couleur difficile, et lui me mitraillait de questions, s'amusait à me toucher du doigt, me secouer... J'arrêtais pas de lui dire, "attend". Comme il ne semblait pas remarquer que je travaillais, j'ai fini par lui lacher un "fiche moi la paix" d'un ton qui ne souffrait pas un pas de plus.La réaction a été la surprise générale, et ma chef, surprise également : "houlala, au moins c'est clair!" Quant à mon college, il a immédiatement changé de place, offrant une moue boudeuse le reste de la réusion!
En fait c'est moi qui suis surprise,
Les gens s'imaginent que parceque mon métier est agréable et passionnel, c'est forcément facile. Vous savez le mythe de l'artiste qui n'en glande pas une!
Or toute personne me connaissant un peu, sait que je tourne en rond pendant 2/3 jours et que le 4ième, le travail est abattu avec précision, rapidité et grande concentration, que rien n'est laissé au hazard. Mes collègues, de longue date, ont coutume de dire : "Quand ses images ne vont pas, mieux vaut ne pas la déranger".
Alors pourquoi certains n'en tiennent pas compte?
Et surtout, pourquoi n'arrêtent-ils pas aux premiers signes... Non, ils préfèrent continuer jusqu'au clash. Je n'ai pourtant pas été méchante, j'ai prévenu, avant de couper court, que je n'étais pas dispo.
Le summum : devinez qui passe pour être impossible?
Comme s'il semblait admis et normal que l'on puisse ne pas respecter quelqu'un!
Ca me confond!
On concidère les cyclothymiques comme no-limit.
On concidère les cyclothymiques comme ayant un raisonnement blanc/noir.
Je vous le dit, en grammaire française, ON est un con!
Conclusion: Soit ces personnes sont mal elevées ou limite perverses,
soit je ne sait pas suffisament être claire en amont.
10/03/2009
Gérer sa cyclothymie : différer sa réaction
J'ai découvert la nouvelle section du CTAH sur les aspects interpersonnels et le self-management de Régis : http://www.ctah.eu/ctah_website/index.php?menu=expert&rubr=page&id_pre=5
Ma première réaction a été, une once d'ennervement, car ça fait un moment que je clame cela, que l'on m'a traité d'illuminée à devoir me faire soigner sur "radio-bipo-web".... Et hop, ça apparait chez les experts... enfin bon, l'essentiel est que ces outils y soient!
Ma deuxième réaction, a été de me dire, comment, moi-même j'ai commencé à me pencher sur ce genre de sujet.
Ca remonte à la confrontation avec mon chef il y a 7 ans. Celui-ci a un mode de management despotique et un tantinet optus. Il semblait ne pas supporter ni la mise en lumière que m'apportait l'infographie, ni mon coté "grande geule" quand je découvrais dans le business des "bombes à retardement". Sauf qu'à l'epoque, je ne savais pas comment faire autrement.
Le problème après reflexion était, celui de toutes les femmes d'hommes importants, comment "driver" dans l'ombre. Comment faire en sorte que mes idées voient le jour, sans qu'il s'apperçoive qu'elles venaient de moi, et mieux qu'il les fasse siennes, s'en gargarisent, tout en ordonnant de les mettre en application.
Mon premier pas, fut de gommer les réactions vives et instantanées.
bah oui en bonne cyclothymique, forcément les émotions me submergeaient et me faisaient réagir à chaud. Cela provoquait le blocage, voir le rejet, de mon interlocuteur, car évidement mon ton devenait vif, incisif, limite agressif et laissait transparaitre un stress communicatif.
Je me suis donc entrainée à différer mes réactions.
J'y ai gagné en efficacité et en zenitude!
En fait, un cyclothymique face à une situation de confrontation, se voit submergé par les émotions qui l'empèchent de réflechir. Or dans les stage de management( ex : "conduire une réunion") , on vous dit de prendre le temps de réflechir, soit en reformulant, soit en sortant de la réunion pour aller au toilette etc....
Sauf que c'est tout bonnement impossible car un cyclothymique ne peut pas prendre du recul avant plusieurs heures.
En cas de stress, même en reformulant, vous n'avez pas les ressources pour reflechir en parrallèle. Votre cerveau est bloqué par les émotions. Ou bien vous êtes en phase down et votre cerveau est bien trop embrouillé.
La parade dans ce cas est de demander le plus calmement possible, de différer la réponse au lendemain, ou telle date précise.
-" J'ai bien noté, ce qui ne va pas, laisse moi y réflechir, je préfère t'apporter une réponse plus solide, je t'en reparle trés vite, d'ici Lundi ça te va???"
Autant dans le monde du travail, j'y ai réussi parfaitement, autant avec Martin ce n'est pas encore tout à fait au point, car celui-ci refuse d'attendre. Ou a tellement de mal qu'il vient m'en parler toute les 5 minutes.... Mais bon, je ne desespere pas d'y arriver!!!
Autrement résumé : "tourne 7 fois ta langue dans ta bouche avant de parler"
PS : Evitez de renvoyer un mail sur le vif, mais prenez au moins 15/30 minutes de reflexion qui s'averont trés souvent salutaires.
PS2 : Il faut s'entrainer, au début on y arrive 1 fois sur 10... Puis petit à petit ça fini en façon d'être quasi systématique.
Ma première réaction a été, une once d'ennervement, car ça fait un moment que je clame cela, que l'on m'a traité d'illuminée à devoir me faire soigner sur "radio-bipo-web".... Et hop, ça apparait chez les experts... enfin bon, l'essentiel est que ces outils y soient!
Ma deuxième réaction, a été de me dire, comment, moi-même j'ai commencé à me pencher sur ce genre de sujet.
Ca remonte à la confrontation avec mon chef il y a 7 ans. Celui-ci a un mode de management despotique et un tantinet optus. Il semblait ne pas supporter ni la mise en lumière que m'apportait l'infographie, ni mon coté "grande geule" quand je découvrais dans le business des "bombes à retardement". Sauf qu'à l'epoque, je ne savais pas comment faire autrement.
Le problème après reflexion était, celui de toutes les femmes d'hommes importants, comment "driver" dans l'ombre. Comment faire en sorte que mes idées voient le jour, sans qu'il s'apperçoive qu'elles venaient de moi, et mieux qu'il les fasse siennes, s'en gargarisent, tout en ordonnant de les mettre en application.
Mon premier pas, fut de gommer les réactions vives et instantanées.
bah oui en bonne cyclothymique, forcément les émotions me submergeaient et me faisaient réagir à chaud. Cela provoquait le blocage, voir le rejet, de mon interlocuteur, car évidement mon ton devenait vif, incisif, limite agressif et laissait transparaitre un stress communicatif.
Je me suis donc entrainée à différer mes réactions.
J'y ai gagné en efficacité et en zenitude!
En fait, un cyclothymique face à une situation de confrontation, se voit submergé par les émotions qui l'empèchent de réflechir. Or dans les stage de management( ex : "conduire une réunion") , on vous dit de prendre le temps de réflechir, soit en reformulant, soit en sortant de la réunion pour aller au toilette etc....
Sauf que c'est tout bonnement impossible car un cyclothymique ne peut pas prendre du recul avant plusieurs heures.
En cas de stress, même en reformulant, vous n'avez pas les ressources pour reflechir en parrallèle. Votre cerveau est bloqué par les émotions. Ou bien vous êtes en phase down et votre cerveau est bien trop embrouillé.
La parade dans ce cas est de demander le plus calmement possible, de différer la réponse au lendemain, ou telle date précise.
-" J'ai bien noté, ce qui ne va pas, laisse moi y réflechir, je préfère t'apporter une réponse plus solide, je t'en reparle trés vite, d'ici Lundi ça te va???"
Autant dans le monde du travail, j'y ai réussi parfaitement, autant avec Martin ce n'est pas encore tout à fait au point, car celui-ci refuse d'attendre. Ou a tellement de mal qu'il vient m'en parler toute les 5 minutes.... Mais bon, je ne desespere pas d'y arriver!!!
Autrement résumé : "tourne 7 fois ta langue dans ta bouche avant de parler"
PS : Evitez de renvoyer un mail sur le vif, mais prenez au moins 15/30 minutes de reflexion qui s'averont trés souvent salutaires.
PS2 : Il faut s'entrainer, au début on y arrive 1 fois sur 10... Puis petit à petit ça fini en façon d'être quasi systématique.
05/03/2009
Menace d'orage
Tout allait bien pendant les vacances.... et puis 2 jours avant la rentrée...Martin s'est reveillé maussade. Plus rien n'allait.
Au téléphone il se plaind, me raccroche au nez car je ne disais pas ce qu'il voulait entendre.
Retour a la maison :
Crapouille la Gerbille s'est échapée.... On a mis longtemps avant de la débusquer dans un recoin de la maison. Martin était tout triste.
Rentrée scolaire :
La pression remonte, Martin n'arrive toujours pas a travailler.... il délaisse ses devoirs
mais fait ce qu'il faut pour tenir la maison propre. Je sent l'orage venir.
Hier soir, Nuit blanche, Crapouille s'est encore échapée.
Le lendemain, Martin était grognon, et moi plutot down, j'avais du mal a le gérer.
Je le comprennait de travers, et martin était prêt a démarer au quart de tour.
Houlala... faudrait que ça se calme!
Heureusement, à l'ecole sa prof de français est absente!
Heureusement bientôt le weekend.
Ca devient urgent que je planifie mieux les choses!
04/03/2009
Gérer son energie
Scéance de TCC.... bilan :
1- je sais pas bien gérer mon energie
2- j'ai un sens des priorités trés boème on va dire!!!
Donc, je dois, tous les matins, essayer d'évaluer mes niveaux d'energie pour mieux les répartir sur les choses à traiter. Mettre tout ça sur le papier, bref organiser!
Déjà, c'est pas fameux, car étant down, non seulement mon niveau est bas... mais en plus j'ai pô trop le courrage de bien faire les choses... Donc je fais juste un point energie rapido dans ma tête plusieurs fois dans la journée (quoique pour un cyclothymique c'est pas du luxe!!!)
C'est un début, car ça me facilite pour décider si oui ou non je fais telle tache, ou je la reporte. Si je prend tel problème en plus ou non.
Bon promis, quand je serais moins down, je ferais ça bien tous les matins... Un truc noté, un plan de bataille, une stratégie de guerre... bref un planning, matriciel, avec même les solutions en face des cases et tout et tout!
Mais pffffiou, pour le moment, mon plan de la journée releve plus de la papatothérapie, que de la TCC! Oui, oui, la p a t a t o t h é r a p i e .
Bon c'est une toute nouvelle théorie... celle de la patate inversée... hannnn je vois que tu souris.... mais c'est trés serieux, regardes :
Soit j'ai la patate, et mon plan fini en de magnifiques camenbergs!
Soit j'ai du gruyère dans le cerveau, et je ne sais produire que des patates.
Mais siiii, vous savez, des notions zo contours informes, du grosso-merdo quoi!
Mais bon faut dire que ça économise l'energie, les patates, c'est à la mode!
Par contre l'inconvéniant, c'est qu'avec des patates, vous dites non sans arrêt aux gens...
Puis bon... s'il insiste vous lui en décrochez une directe, de patate. En plus vous en avez sous le coude!
L'exception, vous l'aurez deviné, c'est mon fils, producteur de génie de purée-mellasse et là, faut rajouter le beurre si vous ne voulez pas finir noircie du fond de la casserole!
Vous m'avez suivie... houla... bon, je vous la referais mais en sérieux quand je sera up!
parceque la ça part en cacahouette!
;-)
1- je sais pas bien gérer mon energie
2- j'ai un sens des priorités trés boème on va dire!!!
Donc, je dois, tous les matins, essayer d'évaluer mes niveaux d'energie pour mieux les répartir sur les choses à traiter. Mettre tout ça sur le papier, bref organiser!
Déjà, c'est pas fameux, car étant down, non seulement mon niveau est bas... mais en plus j'ai pô trop le courrage de bien faire les choses... Donc je fais juste un point energie rapido dans ma tête plusieurs fois dans la journée (quoique pour un cyclothymique c'est pas du luxe!!!)
C'est un début, car ça me facilite pour décider si oui ou non je fais telle tache, ou je la reporte. Si je prend tel problème en plus ou non.
Bon promis, quand je serais moins down, je ferais ça bien tous les matins... Un truc noté, un plan de bataille, une stratégie de guerre... bref un planning, matriciel, avec même les solutions en face des cases et tout et tout!
Mais pffffiou, pour le moment, mon plan de la journée releve plus de la papatothérapie, que de la TCC! Oui, oui, la p a t a t o t h é r a p i e .
Bon c'est une toute nouvelle théorie... celle de la patate inversée... hannnn je vois que tu souris.... mais c'est trés serieux, regardes :
Soit j'ai la patate, et mon plan fini en de magnifiques camenbergs!
Soit j'ai du gruyère dans le cerveau, et je ne sais produire que des patates.
Mais siiii, vous savez, des notions zo contours informes, du grosso-merdo quoi!
Mais bon faut dire que ça économise l'energie, les patates, c'est à la mode!
Par contre l'inconvéniant, c'est qu'avec des patates, vous dites non sans arrêt aux gens...
Puis bon... s'il insiste vous lui en décrochez une directe, de patate. En plus vous en avez sous le coude!
L'exception, vous l'aurez deviné, c'est mon fils, producteur de génie de purée-mellasse et là, faut rajouter le beurre si vous ne voulez pas finir noircie du fond de la casserole!
Vous m'avez suivie... houla... bon, je vous la referais mais en sérieux quand je sera up!
parceque la ça part en cacahouette!
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