23/12/2008

Danses humorales

Allez hop... un ptit coup à droiiiiteu... un petit coup à gauchchcheuuuu...
Un pas zen avant... un pas zen arrière...
Un up sur le la.... un down sur le do...

tralalalalilou....

et bien voui c'est comme ça, Micropakine(c) ou pas... Ca danse la gigue et vous avez l'impression qu'il execute une danse de Saint Guy...

Même qu'il essaye vaillament de négocier que Noël... sous entendu le moment fatidique où il pourra enfin enfourcher son vélo (que le père Noël a déposé en avance dans ma cave) soit exactement à 00h00 01 secondes pas une de plus, car tu comprends j'en peux plus d'attendre ça me stress.

Voui mais la tradition c'est le matin après le petit dej, après avoir pensé aux pauvres en mangeant la clémentine, après avoir chanté devant le petit Jésus car c'est sa fête à lui et pas celle du "mec macDonaldRouge"!
Nan quand même tu vas pas te gacher ton Noël à bruler les étapes c'est "teubé" (bete) !!!!

Même qu'il se fige tout d'un coup parceque son pote est déprimé et que du coup ça le scotche dans son scillage.

Bref : speed...frein...speed... frein...
Vous êtes en voiture avec une personne conduisant ainsi...
Hein ça donne mal au coeur!

Et bien une personne se conduisant ainsi...
Ca donne mal au crâne!

19/12/2008

Les montagnes russes

Hier Matin... humeur morose...
Dans la journée remontée spectaculaire... a grand coup de pétard dans la cours de récréaction...

Ah bah voui le même pas chiche... ça y va tête baissé!

Hop renvoi... colle.... engeulade.... Et encore un truc a gérer!
Il me demande d'aller à Montessori... tiens donc!
Ca sent le "courage fuyons"...
Et là suis moins chaude... J'ai l'impression qu'il me le demande pour les mauvaises raisons!
Evidement il va bosser et pof tout d'un coup devenir parfait...
Bah à ce prix la ya interêt!
Evidement Ya son pote qui va y aller... alors du coup il est d'accord.
Les méthodes pourries deviennent vachement bien... paf en un coup de pétard magique!
La bas ils bossent tous, ya une bonne ambiance... Ca s'est vrai... Cela semble moins agressif...
Il a 4/20 en Anglais, me serine qu'il s'en fout de l'anglais depuis 2 ans et la tac, il veut aller dans une école ou il va se taper la moitié des cours in english!
Il me demande de bosser... On crois rêver! Bon en même temps refuser d'accéder à une demande aussi... sérieuse... pfffff
Il m'ennerve, c'est pas possible!

17/12/2008

Prof UP et prof DOWNdown down.

Après le regonflage en bloc du Martin... dégringolade.

C'est difficile de se prendre en main... Tant d'efforts mais l'on vient de si loin.

3 jours de traitement même mini : envie de dormir, humeur un peu basse.

Hier réunion parent-prof:

Evidement, les résultats n'étaient pas bons.... Et de prof en prof les critiques tombaient...

Pas assez de travail!
Pas de concentration en cours, ne participe pas!Dessine en cours!
Les cours ne sont pas pris!
Les devoirs ne sont pas fait!
Il s'eparpille....
.../...

Au 3ième prof, les larmes pointaient...
J'avais mal au coeur de voir mon petit si triste.
Mais il fallait cette prise de conscience.

Ya les profs proMartin et les antiMartin, celles qui n'écoutent pas mais déversent un flot de remontrances, persuadées qu'il faut faire comme-ci comme-ça...
Sauf que.... sauf que... ok on va essayer... bah non vous voyez bien qu'il ne veut pas... Ok, mais concrètement ?... il faut... il doit.. mais non pas comme ça, tu n'écoutes pas.... mais...pffff ok au revoir et merci de votre aide.. laquelle mystère!

De toute façon dans cette matière, il a baissé les bras avant même de les avoir levés!

Retour à la maison, les devoirs, il était déjà tard, nous étions tous les 2 fatigués...
Ennervements... Je le prends de front, lui demandant des efforts alors qu'il avait tant de mal...
Pleurs.

La tache est grande pour rattraper les cours, pour réamorcer un travail quotidien.

Pfffiou... Je suis restée un moment jusqu'à ce qu'il s'endorme...
visiblement la nuit a été cahotique!

Vivement les vacances!

15/12/2008

Devenir responsable de soi

Arrivés chez Hantouche, Martin va seul dans son cabinet.

Je ne sais pas ce qu'ils ont bien pu se dire mais à mon avis il me l'a marabouté!
J'arrive en fin de consultation, Martin trés calme avec une ordonnance pour de la Micropakine.
- "Maman, je commence mon traitement lundi soir. "
- "Ok mon chéri!?!!"

Explications d'Hantouche: on commence tout doux, le corps s'habitue pour éviter les effets secondaires. S'il sent qu'il rentre en crise il en prend 2 au lieu d'un.

Le but étant je suppose d'augmenter les doses progressivement jusqu'a obtention de la stabilité.

Martin doit être acteur de son traitement et donc le gère lui même.

Du reste grand questionnement dans la voiture (l'air de rien... hihi il m'éclate quand il m'interroge comme ça en douce!!) sur sa capacité à être responsable.

- "Tu me trouve responsable maman ?"
- " Bah ça dépend pourquoi, mais globalement oui plutôt responsable"
(raahhh si tu crois que je vais tomber dans le panneau de ne pas te trouver responsable... nan nan tu vas te la garder ta responsabilité!!! )


Un peu plus tard je lui demande :

- "Je le met ou ton médoc ?"
-"Bah dans la cuisine.
-"Au fait, tu dois le prendre quand?"
- "Le soir en fin de dinner"
- "OK, as tu besoin que je te le rappelle, ça t'aiderais ?"
- "bien sur j'ai besoin"

La cerise sur le macdo :

Dimanche soir, alors qu'il a avoué a son père qu'il reprennait le traitement, en lui glissant au passage qu'il y a été forcé par moi (grrrr), que son père a tordu le nez... qu'ils ont passés la journée en famille bipoAntiMédoc et que en plus il a dessiné à son père un guerrier avec une sorte d'éffluve qui s'échappe de sa tête :

- "bon, pas besoin d'attendre lundi, je commence là."

Et hop il l'a avalé sans rien dire!

Cyclothymie et ostéopathie

Alors là... je suis scotchée!

Le Martin a le "dos cassé" par plusieurs chutes de BMX...
Pour éviter que cela ne se complique.... hop direction l'ostéopathe.
Je ne résiste pas à vous décrire le Martin sur le trajet.
_"Greugneugneu c'est toi kia un problème, moi j'ai même pô besoin d'y aller... non pas trop vite sur les bosses, mais j'ai pas besoin de me soigner... aille, j'ai mal. C'est toi qui devrait aller chez le médecin... Greugneugneu..."
Pour résumer, à l'entendre, j'ai cru que je l'emmenais à la morgue directe.

Arrivée chez une sublime ostéopathe, le Martin l'a mis en veilleuse... ouf.
Il s'est laissé faire, limite il ronronnait...On est ressorti avec un sourire jusqu'aux oreilles!

Elle l'a prévenu qu'il allait être fatigué avec envie de dormir toute la journée.

Sauf que effet secondaire inattendu : UP... Et bien voui il a grimpé direct!
- "j'ai le corps tout ramollo mais dans ma tête sa tourne sans arrêt"

Aille bon essaye d'y aller mollo aujourd'hui tu n'as pas trop de cours...
Résultat du soir : un avertissement avec colle et une punition! Jolie récolte!

Et bien il parait que cela arrive en effet, ostéo, spa, massage etc... ça peut déclancher une manie! WOUahhhh!

Je ne sais même pas combien de temps aurait duré la manie, parcequ'une gastro l'a recollé down direct!

24/11/2008

Tempérament cyclothymique: "nouveauté" des recherches

Encore des nouveautés, des précisions sur ce qu'est un tempérament cyclothymique,
sur quand il faut convient de traiter, sur la réponse créative de certains cyclothymiques...

Un point qui m'a interressé, c'est le classement beaucoup plus simple :
Maniaco-depressif (Bipolariré de type 1) et cyclothymique.

La cyclothymie ne serait en fait qu'un tempérament qui selon son expression peut nécessiter des soins. Elie Hantouche dit que le cyclothymique.../..." est à l'antichambre de tout, ni fou, ni malade, ni normal... alors qu'est-ce qu'on fait.../..."

http://videos.nouvelobs.com/video/iLyROoafYbDL.html

Et le truc super important également, c'est que selon sa vie ce tempérament cyclo peut vous faire basculer dans la maladie.

A voir et revoir!!!

20/11/2008

Premiers pas vers l'acceptation

Nous étions arrivé à un point ses derniers temps, ou Martin avait dérivé.
Il ne s'en sortait pas de ses humeurs, si bien que ses cours n'étaient pas pris, les notes en chute libre comme à chaque hivers. Martin était extremement irritable.

Il s'enfermait dans sa galère, n'arrivant plus a contenir les petits laxismes jours après jours.
Quand j'ai découvert le pot aux roses, évidement, il a nié, évidement il s'est ennervé, évidement il m'a reproché la terre entière.

Nous nous sommes affronté.

Puis par petite touche, doucement, avec empathie (merci Caline), il a baissé les armes, il a avoué que chaque année c'était de plus en plus fort. Finalement, je l'ai pris entre quatres yeux, un soir ou nous étions calme, je n'en pouvais plus de fatigue, j'étais un peu amorphe,ce qui m'a permis d'avoir une voie trés calme.
Puis je lui ai dit que j'avais décidé pour son bien qu'il reprenne les médicaments.
Bien sur au début, il a commencé à raler, à m'accuser, à se plaindre... je l'ai juste laissé vidé son sac. Puis j'ai appelé mon compagnon à la rescousse, pour qu'il s'oblige à dépasser le stade des reproches pour passer à une discution pragmatique... Ca a fonctionné.

Il avait peur des effets secondaires.
- "Martin, avec ta coopérations, nous devrions pouvoir en parler sereinement au médecin et ensemble, nous l'adapterons, le but n'est pas de te laisser en vrac! Du reste je noterais comme ça on pourra bien decrire ce qui se passe au psy."

Il ne voulait pas être Down
- "Martin, ce n'est absolument pas le but, du reste je me demande si le fond de ta bipolarité n'est pas plus tournée vers la dépression et si tes crises d'hypomanie ne sont pas une défense, plutot que le coeur de ta maladie, nous demanderons au médecin, car le traitement serait alors différent."

Il trouvait difficile psychologiquement d'être le seul à faire des efforts
- "Martin, j'ai un tempérament cyclo, ce n'est pas la maladie, je ne vais donc pas prendre le même médicament que toi, ce n'est pas possible, mais par contre, étant nerveuse, je peux voir avec le médecin pour avoir un relaxant."

Si tout va bien, nous devrions commencer apres noël!
Il ne me reste plus qu'a le garder dans d'aussi bonnes dispositions.

13/11/2008

Récurence des crises depuis Septembre

Bilan Septembre-octobre-Novembre :

- 04 septembre :
Martin : Rentrée scolaire + Martin fait pleins d'efforts pour gérer ses humeurs et le collège.
Moi : Je résilie la crise maniaque de son père + je décrypte les shémas de crises : je gère mieux

- 12 septembre :
Martin est up, je gère, la famille souffre.

- 23 septembre
Martin se bagarre avec un camarade : renvoi du college. Je gère, je debrieffe avec Martin : Martin intensifie ses efforts.

- 30 septembre-03 octobre
Crises à répétition : je gère, la famille souffre à nouveau.

-11-12 Octobre
Weekend difficile mais géré.

- 21/22 octobre
Crises gérée + Martin lis les articles sur la gestion des humeurs de Caline Majdalani (voir sur le site du CTAH : vachement bien!!)Martin baisse les bras sur les efforts. Il entre en humeur basse.

- 26 octobre-04 novembre
Martin est en vacances chez son frère: beaucoup de tensions. Il revient en crise.
Moi je suis fatiguée par l'arrêt du tabac mais pas de saute d'humeur.

- 07 novembre
Après beaucoup de harcellement, grosse crise à la maison: bagarre Martin/moi
Je n'ai pas géré, j'avais baissé la garde, je m'occupais plus de mon arrêt du tabac.
Famille a peur, epuisée : compagnon sous Lexomil!
Réaménagement de la chambre de Martin pour qu'il s'y sente bien et qu'il puisse s'y refugier pour gérer ses humeurs.

- 11 novembre
De nouveau en crise, malgré les moments calmes dans sa chambre.
Martin est irritable et agressif. Pense sans arrêt à tord qu'on l'agresse.
Le fond de son humeur est dépressive mais il est excité à la fois.

- 12 novembre
Martin vole un paquet de chocolat dans la chambre d'une des filles.
Crise de boulimie, il ne gère plus rien.

1 crise par semaine = invivable, même si moins intense car géré.
Je décide qu'il faut lui imposer un traitement. Comment ?

Obligation de soin

Normalement on ne peut obliger quelqu'un à se soigner.
Sauf que moi je dois le faire!
Et pour un ado ?
Comment le forcer ?

12/11/2008

Ah si j'étais un robot!

Et voilà, je me relis et c'est toujours la même chose,
quand je suis fatiguée, exit le calme, la patience,
je gère mon fils comme une patate!

Il me faudrait être un robot!
Martin me cherche = hop réponse adéquate!
Hop exit la crise.... holé!
Mais non, suis hélas humaine.
la zénitude c'est pas automatique!
J'ai pourtant appris à être plus calme, à essayer de repérer le moment ou il faut agir
Ne plus agir quand c'est trop tard... Patati patata...
L'autre jours c'est comme si je n'avais rien appris du tout!

On rentre dans la zone de turbulences de l'hiver, et je suis crevée!
Mais comment je vais faire pour fonctionner convenablement,
même avec la moitié de mes ressources?

10/11/2008

Crise, usure psychologique de lui et l'entourage.

Je parlais dans mon post précédent des différences entre bipolaires,
j'ai pu l'éprouver ce weekend, Martin est rentré en crise d'hiver.

Martin, malgré tous ses efforts se conduit comme un despote.
Cela fait bien longtemps qu'il ne s'occupe plus qu'exclusivement de son nombril.

Une nouvelle fois, il squatte la télé dans le salon, une nouvelle fois il ne gère pas la frustration de ne pas regarder systématiquement le programme qui lui sied lui.

Cette fois ci, la moutarde me monte au nez, je trouve cela injuste que les filles ne puisse choisir un soir leur programme. Je leur met leur film et reste dans le salon pour que Martin ne change pas la chaine. Martin souffle comme une baleine, fait un maximum de bruit, met son MP3 en volume maximum, il décide de chercher la bagarre.

Je lui demande de quitter la pièce pour que l'on discute, que l'on fasse retomber la pression : REFUS. Je lui demande fermement de venir, il refuse encore, il a ce regard des mauvais jours, renfermé, sur d'être la victime d'une injustice. Comment faire ? Je suis obligé de le lever physiquement, il tape, m'insulte... il monte dans sa chambre, et cela explose, nous en venons aux mains... un coup de poing, une claque....

Descente vertigineuse en depression. Les filles ont si peur qu'elles fuient chez leur mère.
Comment, une nouvelle fois en est-on arrivé là ? Plus personne ne vie sereinement dans cette maison. Nous sommes tous sur le qui-vive.

Une piste : réamenager sa chambre pour qu'il s'y sente suffisement bien, pour s'y extraire quand la tension monte. C'est bien, cela va probablement réduire les tensions de moitié.
Jusqu'à quand ?
On lui met une télé dans sa chambre, voilà encore un pan d'éducation que je lache, il faut me faire une raison, j'ai reussi à l'eduquer jusqu'a ses 12 ans, il me semble plus possible de le faire.
Je tente toutefois d'encadrer cet écran de regles, elle sera débranchée la nuit pour éviter les tentations. Lui est persuadé que c'est LA solution. Moi je ne sais que trop, qu'une crise arrivera encore.

Mon compagnon est sous lexomil, les filles ne se sentent pas chez elles. Moi je refume. Martin refuse de comprendre, Martin se bloque, Martin a le cerveau embrouillé. Il nous avoue que chez le psy, il n'y comprenait rien, que ça l'ennervait et qu'il se refermait. J'avais pourtant imprimé les conseils de Caline (sur le site du CTAH) pour les afficher dans les toilettes, ou Martin les lisait "en douce". Il me dit qu'il n'avait rien compris, n'avait pas réussi a les mettre en application.

Nous avons tenté sans, c'était bien de le faire. Mais maintenant, je suis sure que c'est parfaitement impossible concernant Martin. Il n'est pas assez mature pour accepter, perseverer, accepter d'être aidé, même si en up cela lui semble à sa portée.

J'en suis à regretter qu'il ne fasse pas une manie franche, lui imposant une hospitalisation pour créer le déclic dans sa tête. Je ne me reconnais plus. Je ne suis plus une mère, car je ne protege ni mon fils, ni les filles.

Nous avions envisagé des solutions de secours :
- Une école plus adaptée : Martin refuse, la méthode lui semble moins bien que le système classique, de fait cete formidable école n'offre plus autant de matière qu'elle le vente sur le net.
- Une pension : Martin a peur de se retrouver coincé avec ses humeurs et personne pour le comprendre.
- Vivre chez ses grand-parents : Nous pensons eux et nous, que ce n'est que déporter le problème, car même Dady, sa grosse voix, sa large main et son peu de patience, n'y suffiront pas au jour le jour. Je ne leur donne même pas 6 mois pour se retrouver dans ma situation. Dady, lui même l'avoue à mi-mots.

Mon but, maintenant est de lui faire comprendre la nécessité absolue de prendre ce traitement et de s'y tenir... Comment ? mystère ! Je ne sais même pas par ou commencer, mais surtout comment réussir. Petit point positif, ma famille en est enfin entièrement convaincue.

07/11/2008

Le tempérament ne fait pas la maladie.

Je viens de lire sur l'excellent site du CTAH, un post intérressant, disant que la cyclothymie était une vraie maladie et que le tempérament cyclothymique était trés différent.

oui, oui OUI et re-OUIiiiiiii!

Mais alors pourquoi diable avoir voulu absolument que je sois malade à me lithiumiser???
Allons, mettons ça sous le compte du ptitBipo kié un peu manipulateur.

Bon in finé on admet que je puisse n'avoir qu'un tempérament... merci merci...
:-D du reste la preuve, (si s'en est une) je suis née avec. Dès la sortie du ventre de ma mère... J'ai fait des colères NOIRES... en grandissant elles sont devenues ROUGES puis juste des emportements... bienqu'actuellement le manque de nicotine ferait ressurgir le coeur du volcan!!! oups!

Je maintiens donc, qu'en effet, chacun a ses humeurs... qui vont du tempérament kié largement gérable sans psy/médoc... à la maladie qui vous fait vivre un enfer.
Ce n'est pas parceque j'ai la chance de pouvoir vivre tranquilou sans trop d'encombres de légères hypomanies et la contrepartie des déprimettes, que vous etes comme ça ou pouvez obtenir cet état.

Ce n'est pas parceque je suis ainsi que, Martin, tu es comme ça.

Je suis contente de pouvoir enfin exprimer quelques nuances :
- Un tempérament n'est pas une maladie, même s'il en a quelques traits, attraits et déprimes.
- Un bipolaire peut s'en sortir sans médoc, ça existe. Mais seulement ce bipo là, pas facilement du tout, et souvent avec toutes les chances que ce ne soit que temporairement.

J'me rappelle mon premier psy qui me parlait d'idiosyncrasie, parceque je n'arrivais plus à démeller le vrai du faux. Je me basais sur les autres et leurs réactions pour essayer de comprendre ce qui m'était arrivé et lui me disait , "non, vous faites erreur, cherchez dans le dictionnaire : Idiosyncrasie".

En fait, j'aurais pu résumer ce post à ce simple mot : Idiosyncrasie.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Idiosyncrasie

30/10/2008

Devenir non-fumeur

Arfff, j'avais commencé malencontreusement mon post par le titre stupide : "Arrêter de fumer"
Ca ne marche pas d'arrêter de fumer... Tandis que "devenir non-fumeur", ça c'est un objectif bien cerné, et atteignable, d'autant plus que nous l'avons tous déjà été.

Je recommande la méthode Allen Carr. Bon, c'est anglo-saxon, ya une foule de détracteurs et les pro-Allen semblent appartenir à la secte de la bienpensance etc etc...
Moi je dis c'est ptet pas aussi facile que le dit Allen Carr, mais c'est pas aussi difficile que vous ne vous l'imaginez.

Il s'appuye sur le comportemental.
Il utilise le même genre de discours que les pubs qui vous ont insité à fumer.
Il vous repete 20 fois les message clé, et croyez moi, il vaut mieux le lire plusieurs fois ce livre.
Il vous donne quelques outils trés précieux pour surmonter les ecceuils qui vous ferait rester dans votre tête un fumeur ou un ex-fumeur, ou un ex-futur-fumeur, alors que le but est de devenir un "non-fumeur" puis un "humain normal".

Bon si vous n'arrivez pas à dépenser "1 paquet de clope + 1 €" vous pourrez trouver le texte sur le net : http://www.arreter-tabac.com/
Mais je vous encourage vivement à acheter le bouquin (non je ne suis pas interressée au CA de la world-compagnie de Carr) parceque le posséder, c'est déjà se bichonner et c'est s'assurer de pouvoir replonger dedans à tout moment pour vous aider.

Le must d'Allen, c'est quand même la "monstrisation" de l'état de manque. Ca , j'adhère totalement! Donc si comme moi vous avez enfin commencé à tuer votre petit monstre (cuilà ki dit j'veux d'la nicotine à l'intérieur de votre estomac, kon a même l'impression d'avoir faim alors qu'IL est en manque) et que vous voulez avoir l'état d'avancement de sa décrépitude, revenir lire de temps en temps ceci:

24 h
Risque d'infarctus commençant à diminuer, le rythme cardiaque est redevenu normal.
Elimination quasi-totale du monoxyde de carbone.
La toux est plus forte c'est bon signe.
Vous avez gagné 5€

48 h
Elimination de la nicotine dans le sang, fin de la sentation aigüe de manque
Vous avez gagné 10 €

1 semaine
L'activité physique, respirer est plus facile. Retour du goût et de l'odorat.
Vous avez gagné 35 €

3 sem
Elimination de la nicotine dans les cellules + Le sommeil revient, l'equilibre nerveux est meilleur.
Vous avez gagné 105€

1 mois
L'encombrement bronchique et la toux diminuent. La voie s'éclaircie, le soufle s'améliore et votre teint n'est plus gris. Le risque d'infection diminue. On retrouve une certaine vigueur sexuelle. Votre confiance s'est renforcée et vous êtes fier de votre première victoire. Vous vous sentez plus libre.
Vous avez gagné au moins 150€

6 mois
Si vous avez grossi, votre poids est stabilisé. Le corps a une meilleure immunité contre les maladies, donc les inflammations et les troubles chroniques se raréfient.
Vous avez gagné au moins 900€

1 an
Le risque de maladie coronarienne et le risque de crise cardiaque ont diminué de moitié.Le risque de cancer continue à diminuer. Le fonctionnement de vos poumons à augmenté d'environ 10%.
Vous avez gagné au moins 1 800€

2 ans
Le risque d'infarctus du myocarde est redevenu celui d'un non-fumeur.
Vous avez gagné au moins 3600€

5 ans
50% de risque en moins du Cancer des poumon, bronches, oesophages, vessie.
Vous avez gagné au moins 9 000€

10 ans
Le risque de crise cardiaque redescend au même niveau que celui d'une personne qui n'a jamais fumé. Le risque de mourir du cancer du poumon est réduit de moitié.
Vous avez gagné au moins 18 000€

15 ans
Le risque de cancer du poumon rejoint celui d'un non-fumeur
Vous avez gagné au moins 27 000€


D'autres liens pour vous aider :
http://tobacostop.olympe-network.com/index.html
et http://tabacologie.globalink.org/documents/arreter.shtml
Un forum d'entraide :
http://www.atoute.org/n/forum/forumdisplay.php?f=11

24/10/2008

cyclothymie et deprim'nicotinique

5 jours.... et j'ai recraqué!
Et ce, malgré le fait que le manque de nicotine soit parfaitement gérable ET passagé.

Non, la bête noire, c'est la dépression
qui augmentant chaque jours un peu plus
fini par avoir raison de votre envie
de devenir un non-fumeur!
Bah voilà! cylothymie = terrain depressif.
Tabac = booster'upeur de cerveau = merdenbarre
Comment faire quand on est cyclo, qu'on supporte mal la frustration et qu'on arrête de fûmer.
Comment gérer le passage pour arriver à trouver du plaisir sans tabac!
Comment tordre le cou à cette cigarette qui a fagocité TOUS mes plaisirs!
En plus je vous passe la séquence culpabilité ou non content d'avoir repris du poid...
bah ya en plus toujours cette maudite c...beep...
:-(

A part le comportemental... je vois pas trop... donc je vais chercher, chercher...

Mais punaise, je VEUX être non-fumeur! merde alors!

20/10/2008

Irritabilité cyclo'nicotine

Je suis un tout petit peu... comment dire...
irritableu

J'ai arrêté de fumer et ça me hérrisse!
Mais quelle idée stupide j'ai eut là!

Du coup j'ai irritabilisé a fond le ptitBipo!
Chacun son tour! un point c'est tout!
J'ai du en urgence l'emmener au bicross histoire qu'il destresse.

Je ne vous parle même pas d'mon grand G (mon compagnon). Lui il a pô de bol, c'est décidé,
c'est lui kié coupable de tout, c'est pour ça que je le dispute sans arrêt!
Il m'a dit que j'avais bien le droit de craquer... il aurait ptêt pas du... ça non!

Conclusion et objectivement :
je suis chieuse, chiante, grosse, moche, orageuse, gonflée....ah j'oubliais...
de mauvaise fois
En plus que même pas je dors, que j'ai toujours envie... de fumer!!! tstst!
Que la tonne de gateaux n'arrête absolument pas mes envies tabagiques.

Un truc de dingue, tenez :

Je conduis, je revasse tranquilou, tout va bien quand tout à coup
hop ça crie à l'intérieur de ma tête : cigarette

Je ne sais plus fonctionner sans !
C'est comme si tous les plaisirs terrestres avait été nicotinisés.

Oui je vous entend, la gestion de l'arrêt du tabac,
c'est du comportemental pur TCC, me direz vous..
nianiania comportemenmachin vous pouvez vous...bon hein!

Bon d'acc, un peu de pensées positives et de projection de moa dans quelques temps :
je vais dégager du pouvoir d'achat sans bosser plus :-D,
Je vais sentir bon...
Et je vais même pas grossir , hé bé non, toc, na !
Mais non, parceque
1. j'ai pas le droit, c'est l'grand G kia dit non.
2. WeightWeight va vite gommer le maleureux kilo que je me suis octroyé
pour ma semaine chieuse!
:-)
Allez koa... soufflez pas comme ça, ça va pô durer pfffiou!
Je vais bientôt redevenir un ange...
bientôt
:-)

15/10/2008

Crane d'oeuf

- Martin, pourquoi mets-tu du papier autour de ton antenne radio ?

- Bah maman, pour éviter les interférences!

- C'est ton père qui t'as donné le truc ?

- Bah non, tu vois bien que quand tu t'approches tu entends mieux, c'est parceque ça bloque les ondes.

- T'as vu ça à la télé ?

- Bah non, c'est de l'observation.


Cet enfant me scotche!

Le sommeil

Martin est up, up up....
Cela fait plusieurs semaines qu'il dort trés peu.

Pourtant depuis quelques jours je pensais qu'il amorcait une descente :
- "Martin tu descent, attention à tes devoirs, tu ne pourras plus les faire le matin" ( à 5-6h!!!)
- "Oui, mman, je les fais pendant mes heures libres la journée..."

Hier, il n'a pu se réveiller, il n'en pouvait plus... Résultat : il a dormi toute la journée!
Et hier soir, il était tout embeté :
- "Mman, j'arrive pas à dormir, j'ai la patate"
- "Allez viens, monsieur patate, on va mettre à jour tes cahiers et après tu pourras regarder un peu la télé"

Martin a du mal à gérer son sommeil, mais j'avoue qu'il essaye vraiment de bien faire, puisqu'après 1h de télé, il est allé dans sa chambre tout seul.

Ce matin, patate again.... et peu dormi!

Je me demande s'il y a une manière de quand même dormir, même en up.

Il faudrait un bouton [débraillage de cerveau]

BILAN Martin:
Il est nettement moins dans l'irritabilité, et du coup à la maison tout le monde le prend plus cool en riant.
Il gère mieux son comportement à l'école (félicitation de ses profs)... mais collé pour oubli de devoirs!!!
Avec ses copains, toujours autant de problèmes, il se fait sans cesse embéter. Les autres ne le comprennent pas.

BILAN Moi :
J'ai plus de temps et l'esprit pour moi : j'arrête de fumer, sans trop d'irritabilité : 4-5 cigarettes/jours... allez hop la semaine prochaine : 3 maxi!

08/10/2008

La gène des gènes

Je me rappelle, Martin petit, durant de long mois, il a été perturbé, quelque chose l'angoissait terriblement, et puis un soir, il s'est lancé :

La peur de me perdre, la peur de la maladie, "Est ce que ça s'attrape la maladie de papa ?".

Me voilà dans les explications génétiques : "Ne t'inquiète pas, de mon coté il y a de trés bons gènes, regarde Bonpapa qui à vécu jusqu'à 104 ans!!!"

Et les gènes nous ont rattrapés.
Et la gène m'a envahie.

Comment peut-il ne pas être en défiance de l'adulte, si sa propre mère peut disparaitre, si sa propre mère a des variations d'humeur, si la vie lui montre l'incompétence de sa mère à avoir toutes les réponses, toutes les solutions, toutes les protections !

Tout, tout dans sa vie l'a propulsé vers l'adultisme précoce, et j'en ai été malgré moi le fervant artisant par mes méconnaissances, mes incompétences, ma condition si fragile d'humain.

Enfant, j'ai moi-même ressenti trés vivement ce sentiment de "lachage" de l'adulte, et le shéma se reproduit insidieusement là ou on ne l'attend pas. Alors qui mieux que lui est capable de mener sa vie. Il prend le même chemin callouteux que moi, doublé de celui de son père, il a sur les épaules des générations de galères qui viennent grossir les embuches de son chemin.

Il va lui en falloir de l'intelligence, il va lui en falloir de la résilience, il va lui en falloir du positivisme, toutes ces armes qu'il faut lui fournir et qu'il refuse.
C'est comme s'il voulait ré-inventer la roue... la sienne.

La tache parfois me parait monstrueusement insurmontable.

30/09/2008

Cyclothymie et bagarre



Cela faisait un moment, que T. harcellait Martin.
depuis une semaine, cela s'était intensifié.

T. helle Martin dans la cours de récréation, l'attrape par le cou.
Martin a craqué, c'est défendu dans une bagarre saignante.
Il a eut le dessus à grand coup de clés dans le crâne de T.
Martin avait tellement la rage, qu'un autre copain s'est interposé pour que Martin cesse de taper T. qui gisait à terre.

Devant la directrice, T. a tout nié du harcellement, malgré l'insistance de celle-ci :
"Enfin qu'as-tu dis à Martin pour qu'il réagisse comme ça ? Je le connais Martin, ce n'est jamais lui qui commence!" Rien à faire, T. veut passer pour victime, Martin est renvoyé 1/2 journée, pas lui!

Je suis arrivée à la réunion Parent-prof, un noeud dans le ventre, m'attendant à des milliers de remontrances. Ce fût tout le contraire. Ils s'excusaient tous : "Vous n'avez pas de chance que ce soit tombé sur ce gamin, on le connait, on l'a à l'oeil."

Parcequ'après des semaines de lutte, Martin n'a pu se retenir, il paye pour les autres.
Il est en tord, une suréaction amenant un enfant à l'hopital c'est grave.
Mais le harcellement moral, pourtant puni par la loi, reste difficile à prouver.

Que va t'il se passer plus tard, quand il sera adulte. Il risque des demellés avec la justice.
Il faut qu'il apprenne à gérer les conflits, alors qu'il a tellement de mal à gérer le stress.

Je me félicite d'avoir prévenu le collège de la bipolarité de Martin, parceque malgré le renvoi, il a été traité avec justice et compassion. Il n'a pas été jugé négativement, bien au contraire.

16/09/2008

et hop un ptit coup de UP

Martin, tu es trop speed, c'est l'heure de dormir, calme toi.

Nooon je ne peux pas.... suis Up !

Calme le jeu, plus tu montes, plus la dépression sera forte après !

Allez laisse moi encore un tout petit peu, c'est si bon!!!
Hé maman, tu le diras pas à Hantouche que je suis Up hein ?!

Tu crois vraiment qu'il ne le verra pas !

Je suis top zen! J'en reviens pas de ne pas flipper.
En fait j'ai hate de voir comment il va s'en sortir.
Je lui fait confiance, suis sure qu'il va y arriver, même si c'est pas cette fois-ci!
Oups....
J'suis un peu trop sure là...
Ca sent le rattage de marche.
Ca va faire mal, c'est sur!
Mais comme dit Martin... Encore un ptit peu, c'est si bon!

11/09/2008

Conversations

"Maman tu ne me fais des compliments que quand je suis down !"
Bah quand je te dis que tu es beau, ça t'ennerve!
:-S


"Mman tu m'repètes trois fois la même chose. C'est bon j'comprend tout tu sais"
Ya des jours on se sent trés vieux!
:-(

"Maman tu ne m'écoutes pas, sort de ta bulle"
Ca non alors, pour me faire houspiller?! Pas question!
Bon allez, viens j'te fais une ptite place!
;-)

Tu parles fort et vite, je ne comprends rien, calme toi
"c'pô d'ma faute, c'est les spermatozoïdes de mon cerveau."
Les chromosomes! Parceque les spermato' c'est plus bas!
"Heu oui, mais c'est quand même pas d'ma faute"
:-D

"Maman, je ne supporte pas quand tu me dis 'fin de la conversation'"
Quand la conversation dérrape depuis un moment, je n'ai pas d'autre solution, ce n'est pas contre toi, il vaut mieux la reprendre une autre fois.
"Oui mais...."
Hé, on va pas encore s'engeuler si ?
8-)

Il faudrait que nous vivions dans une voiture qui roule, qui roule.
C'est un des moments ou l'on arrive à se parler calmement.

08/09/2008

Le bonheur

OUf, il y a moins de conflits entre Martin et moi, ça c'est positif...
BURK, j'ai l'impression qu'il n'est pas décidé à travailler correctement... ça sent le remontage de bretelles, donc la crise... Mais bon, attendons de voir, faisons lui confiance et revisitons la théorie du cahos.

Ces derniers jours il était trés irritable, j'ai putôt été cool, mon compagnon de son coté s'est ennervé. De toute façon mon compagnon, m'agace. Parfois ses défauts sont tellement en surdosage qu'il en devient gonflant au possible et générateur de stress chez moi donc chez Martin!

Je suis entourée de personnes ayant une incapacité au bonheur. Ca me confond!
Le bonheur, c'est un héritage, celui de ma famille. C'est notre bien le plus précieux, peu importe les revers de fortune, peu importe les biens qui se fissurent. Ce qu'ils m'ont légués c'est la force de savoir que le bonheur est en soi, et qu'à celui qui remonte ses manche, tout est possible.

Que d'exemples glorieux, los priméros de Argentina (mon arrière grand père et ses frères), partis avec le reste des liquidités familiales devenues fort maigres au début du 20ième siècle, pour acheter un bout de Patagonie et y créer une estancia, aujourd'hui florissante.

Que d'exemple glorieux, au coeur de la guerre, survivre grace à la connaissance de la nature et ses bienfaits, avec trois bouts de ficelle, nourir des bardées d'enfants, tout en faisant attérir les avions alliés derrière les horipaux d'un chateau en décrépitude, mais néanmoins hospitalier aux jaunes étoilés.

Depuis toujours cette force brule en moi, et je fais tout pour la transmettre à mon fils, qui semble peu à peu relever le flambeau, malgré des humeurs le tirant souvent vers le bas.
Oui tout est possible dans la vie, pour peu que l'on sache écornifler ses habitudes.

Aujourd'hui, certains qui m'entourent s'evertuent à trouver la vie moche, où rien n'est possible parceque l'on a pas les moyens. Nous sommes plongé en plein mélo sur fond de lutte des classes, du grand cinéma! A ceux là, et leur semblables je destine ce texte.

Même l'exemple ne suffit pas à enrailler cette inapétance au bonheur. J'ai beau leur montrer que c'est possible, rien n'y fait, à chaque pas en avant, ils m'en veulent de leur prouver le contraire, et trouve bien vite une autre impossibilité. Un shéma puissant de complaisance à se faire plaindre!

J'ai souvent été frappée, quand je vivais en Afrique, de voir ses villages souriants et heureux alors qu'ils n'avaient rien, certains jours ils ne mangaient même pas. Le bonheur était de vivre ensemble, d'affronter ensemble, de partager et de vivre l'instant présent intensément, ainsi va l'ordre des choses m'enseignèrent-ils.

Je crois qu'être heureux est un état d'esprit, une volonté de l'être.

Je n'arrive plus à plaindre les gens malheureux, je peux les aider, leur donner des clés, mais c'est à eux d'utiliser ces clés. A eux de réflechir. Je fini par trouver tragi-comique ces personnes qui s'evertuent à se trouver malheureux. Toute personne a le potenciel pour s'en sortir et batir son bonheur.

Pour certains, c'est comme s'il leur fallait une raison d'être malheureux, et que si une personne avait la velléité de leur enlever cette raison, ils déployaient une farouche energie pour s'en trouver une autre.
En discutant avec des gens bipo, qui eux, ont une reelle difficulté du fait de l'incontrolable mélancolie qui peut les figer, ceux la même arrivent à lutter, trouver des astuces, de l'aide pour in finé arriver peu à peu à vivre de mieux en mieux. J'ai beaucoup d'admiration pour ces gens là, ils ont mille batons dans les roues et pourtant, eux y arrivent! Ou ne renoncent pas. Leur lutte est une incroyable leçon de vie.

Chaque vie que je croise est un enseignement.

Pour celui qui est heureux, rien n'est impossible, ou est-ce l'inverse ?

Et ce n'est pas une question d'argent mais de moyens.
> J'entends par moyens : la capacité à se créer un réseau de connaissances, de copains, d'amis et d'entretenir ce réseau.
> J'entends par moyens : la capacité à réflechir pour trouver des solutions.
> J'entends par moyens : la capacité à être ouvert d'esprit pour apprendre et partager.
> J'entends par moyens : la capacité à s'emmerveiller.

Ces capacités sont tout sauf financières :

- Avoir des amis, c'est rire ensemble, c'est partager ne serais-ce qu'un quignon de pain, c'est s'entraider. C'est répartir le savoir et pouvoir puiser dedans quand on en a besoin. C'est le fondement de la marque ManPower qui veut dire "le pouvoir de l'humain. Parfois il ne faut pas chercher bien loin pour comprendre la vie.

- Réflechir pour trouver des solutions dans tous les domaines. Revoir ses shémas interpersonnels, son rapports aux autres permet de diminuer du stress par exemple. Savoir activer son réseau, pour trouver une personne capable de vous donner un coup de main.... Quand on a pas d'argent, la récup offre une bonne solution...

- Etre ouvert d'esprit, ce n'est pas une simple qualité d'une personne, mais bien le moyen d'avancer dans la vie, de mieux se comprendre et de mieux comprendre l'ordre des choses. Pour cela, il faut chercher partout. On peut tirer enseignement de n'importe quoi. Regarder les choses sous tous ses angles, c'est Picasso par sa peinture qui me l'a enseigné. Un oiseau qui tresse des bouts d'herbe peut m'inspirer pour faire une cabane avec les enfants... Les solutions sont partout et il faut être prêt à les voir. Plus on apprends, plus on peut partager ses expériences avec les autres et s'enrichir mutuellement.

- La capacité à s'emmerveiller vient directement de l'ouverture d'esprit. Se laisser imprégner par le positif présent en tout, rechercher ce positif. Créer ainsi des pensées positives qui vous permettent d'agir.On ne construit rien sur le négatif.
Le cerveau est ainsi fait que de lui dire "ne mange pas de bonbon" est innopérant car il ne retient que "manger" et "bonbon", c'est à dire exactement le contraire de ce que l'on souhaite.
Dire à son cerveau "c'est impossible" cloture tout processus de recherche et d'ouverture.
Alors que se dire "Cette pluie, permet au vivant d'exister" et de s'en emmerveiller, permet de ne pas s'enfermer dans "c'est froid, il fait moche, je suis moche, rien ne va..."
Cela revient à changer une chose à priori pas agréable en quelque chose de créatif et bon pour soi.
J'avais demandé à mon grognon de faire cette démarche pendant une journée... Il en est ressorti qu'il se sentait mieux....et puis grand mystère, n'a pas réitérer. A croire que ça l'arrange bien de rester dans cet univers hostile.

S'emmerveiller des choses simples vous ammenent un bonheur. C'est extrèmement facile. Mais comme toute simplicité est parfois si hardue à trouver! Simplifier les choses permet d'arriver à l'essence même de ce qui est bon et utile pour soi. Plein de petits bonheurs finissent par en faire un grand.

Si vous pensez que c'est une vision bête et idylique, je vous rétorque qu'il est fort à parier que déjà vos freins internes sont en action.... ;-)

Si vous voulez creuser cette question du bonheur :
http://www.doctissimo.fr/html/psychologie/mag_2000/mag1006/ps_2500_bonheur_niv2.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophie_du_bonheur
http://www.psychologies.com/conseils-de-psy.cfm/reponse/3090/La-therapie-pour-parvenir-au-bonheur.htm

et pi zut tapez dans google "bonheur" et hop à vous de jouer.

Les Oméga 3

Nous avons fait une cure d'oméga3 de 2 mois Martin et moi.

> Pour ma part ça m'a fait un bien fou! Humeur tranquilou, cheveux et peau magnifique!
A l"arrêt de la cure, petit rebond d'humeur ( j'étais plus nerveuse ) qui s'est effacé en 1 semaine.

> Pour Martin, ça a eut peu d'influence, certainement un tout petit peu, mais rien de frapant.

De toute façon il a été une nouvelle fois anti-prescription. Le sélénium n'était pas bon et il nous à fait tout un sketche... du Martinbipo quoi!


Est-ce la différence entre tempérament et maladie ?
Est-ce que psychologiquement ça a eut un effet placébo chez moi ?

Pour ma part, je trouve cela bien de faire une cure par an, comme pour le magnésium.
L'organisme en a besoin et bipo ou pas, un corps sain, lutte mieux contre le stress.

Je pense que c'est un des éléments d'une bonne hygiène de vie.

04/09/2008

Shéma de tension

Martin est rentré, super speed : en 3 jours plus de 6 disputes !

Avec sa psy, nous avions décidé que je devais noter les faits, mon ressenti, comment j'avais géré la situation. Or en écrivant je me suis apperçue que je décrivais 6 fois la même chose.
Chaque crise avec Martin se déroulait sur le même shéma :

1-Martin en humeur haute se met à parler fort
j'essaye gentillement de le calmer.

2- Il s'emballe, nous impose la discution, coupe la parole, devient impérieux dans des demandes incéssantes et souvent incompatibles avec la réalité.
Et c'est là que je perdais les pédalles. Je me crispais, et on rentrait dans un procéssus ayant pour issu un clash avec punition à la clé! En générale, j'essayais de trouver des compromis, refusée et argumentée (on ne comprends rien...c'est injuste....Il lui faut ceci, cela... c'est lui qui a raison...)
La pression monte inévitablement de part et d'autre.

3- Usée, j'essayais donc de cloturer la conversation.
Mais à ce stade il ne supporte plus ni une incompréhension de ses arguments fallacieux de ma part, ni qu'on le contredise.
Dans le procéssus, c'est un point de non retour.
Si on le contredit, il devientencore plus ennervé, agressif et se met à être grossier.
Or dans son discours il est difficile de ne pas le contredire car il a une vision éxagérée voire fausse de la réalité. Si on le laisse parler il ne s'arrête plus et nous tyranise pour que nous participions. Si on essaye d'arrêter il refuse et retourne son discours en nous accusant de tous les mots.

4- Comme il est grossier, nous parle mal, on est obligé de sévire.
Il est également dans une phase harcellante ou il faut vraiment se facher trés fort, le menacer pour l'envoyer dans sa chambre se calmer.
c'est un rapport de force ou seul la superiorité physique le fait ployer, la peur de represaille.
Essayer d'avoir le dessus avec des arguments est parfaitement inéfficace et renforce son ennervement. Je ne sais ce qui fait qu'à un moment il va quand même dans sa chambre?
Probablement, ce qui joue beaucoup c'est quand on lui dit que le stress vient de lui et de ses humeurs et que c'est invivable.

En décryptant ce shéma, hier soir, dès la phase 2 j'ai réussi à lui dire gentillement qu'il vallait mieux ne pas discuter de cela, car on allait une nouvelle fois se facher.
Je ne sais si ce sont les 6 disputes des derniers jours qui l'on fait réfléchir, mais on a sagement changé de sujet et la pression n'est pas monté!

28/08/2008

Médicaments et patience

Tous s'accordent à dire qu'en france on fait une consommation excessive d'anti-depresseurs, d'anxiolitiques et de tous types de médicaments.

Et si vous patientiez un peu avant d'utiliser cette solution ?

Du reste c'est ce qui avait été proposé à Martin.
Mais voilà, ce n'est pas facile d'attendre alors que l'on ne se sent pas bien.
Ce n'est pas facile de se battre contre sois-même.
Cela demande du temps.


Quand on a la possibilité d'attendre,
cela permet de bien mesurer la balance avantages/inconvénients.

De ne pas compromettre ses chances d'efficacité
en ayant pris le temps de la réflexion pour une meilleure adhésion et donc observance si indispensable dans les troubles de l'humeur.

Bien souvent on gère cela de manière impulsive.
j'en prends car je n'en peux plus
j'arrête car je ne supporte plus
Je ne vais pas bien
J'en reprends....
oui mais lequel je les ai tous essayés...

Je n'ai pas pris le temps de les laisser agir.

Et si vous demandiez à votre médecin de simplement prendre le temps ?

= le temps de bien vous connaitre
= d'affiner son diagnostique
= de tisser les liens de confiance
= d'amorçer la prise en charge psycho-éducative
= de travailler avec lui sur l'hygiène de vie...

Et si l'on "asiatisait" légèrement notre médecine française ?

Bilan après 1 an

Le bilan, après 1 ans de prise en charge est mitigé.

Il m'aura fallu des années pour qu'enfin la culpabilité d'une mauvaise éducation soit levé, qu'enfin la reconnaissance du traumatisme que j'avais vécu soit reconnu.

Ca soulage enormément et cela permet d'aborder Martin sur des bases saines.

J'ai également une connaissance de la bipolarité qui est à peu près claire.

Ce qui me permet de prendre des décisions qui sont plus mesurées et surtout fondées.
Ce qui me permet de gérer Martin sans être polluée par des doutes insuportables.

Mais cela s'est fait au prix d'erreurs qui vont être difficilement rattrapables.

Les doutes, le peu de temps pour les explications chez le médecin, les informations contraires qui circulent sur internet, les batailles de chapelles du corps médical, les difficultés de faire la part des choses entre mes disfonctionnements, ceux de Martin, l'adolescence, le caractère, la maladie... ont fait que Martin a rejetté tout en bloc.

Enfin pas completement, il a retenu qu'il ne fallait pas trop abuser (nouriture, sommeil, écran...)pour avoir une humeur plus gérable, même s'il a du mal à enrailler les crises.

Hélas aucune communication n'est plus possible actuellement.
J'aurais voulu lui apprendre tout ce que je savais.
J'aurais voulu, pouvoir discuter de ses choix de ne pas être pris en charge.
J'aurais voulu mettre en place des résolutions en cas de crises.

Mais bon, j'ai de toutes petites pistes, ténues, mais existantes.

> apprendre à mon cerveau à ne pas déclancher le "plan Orsec" en cas de crise.
> valoriser le coté soleil de Martin.

21/08/2008

L'angoisse de la rentrée

Nous essayons, mon compagnon et moi de profiter de l'instant présent.
Mais voilà.... une petite voix tout au fond dit :
"La rentrée c'est la promesse d'une nouvelle année de stress et de crises."

Nous en parlions hier, mon compagnon avait les traits tirés, je voyais une boule d'angoisse dans sa gorge.


Alors j'ai exposé toutes les pistes qui me venaient à l'esprit, celles que nous n'avions pas encore explorées et qui devait forcément solutionner nos rapports avec Martin. J'ai fais ma "sure de moi", t'inquiète ça devrais marcher, ya pas de raison.

- Si on le responsabilise et on le valorise sans cesse.
- Si on essaye de le faire positiver.
- Si je trouve un projet commun avec lui, lui apprenant la perseverence.

- Si.... Mais la petite voix au fond me susurait "quoique tu tentes, Martin le mettra en echec"


Parceque je n'ai même pas réussi l'année dernière a stopper ses loghorées plaintiformes!


J'ai pas envie de me faire harceller une fois de plis.
J'ai pas envie d'avoir ses réactions d'ennervement pour des riens.
J'ai pas envie qu'il rentre.


C'est horrible d'écrire cela, j'aime mon fils, mais c'est hélas la vérité paradoxale de ce que je ressents.


Pourtant il en fait des efforts :
- Il prévient ses copains quand il va chez eux et qu'il sent son humeur cahotique.
- Il a pris sur lui au téléphone hier pour ne parler que du positif de ses vacances, bien qu'il ai fallu que pendant 2 jours je lui raccroche au nez, tellement il ralait sans interruption possible.
-

Peut-être que le fait de ne pas être nouveau au collège ça ira mieux ?... hein, peut-être?
Peut-être que d'avoir été 3 semaines avec son père ça l'a stabilisé ? ... hein, peut-être?
Peut-être il aura un intervalle libre ? ... hein, peut-être ?

Peut-être que la fée viendra avec sa baguette magique pour le transformer en Martin Jeckill... Hein, peut-être!


13/08/2008

Dosage de vie


"Un défaut est une qualité en surdosage."

J'avais coutume de dire cela du temps ou je trainais sur les tchats de rencontre.
Parceque les gens présents, passaient leur temps à juger de manière binaire,
à vous "cubiser".

Finalement c'est ça là, la force intrinsèque de la cyclothymie, du fait de sa labilité, la dose changeante peut vous faire basculer d'Ange à Démon.

Et si moi, j'avais envie de laisser certains traits en surdosage.
(Léger, arrétez de croire que je suis malade à lithiumiser d'urgence, c'est enervant à la fin, vous qui ne vivez pas à mes cotés!)

Par exemple (au hazard choisi ;-) ) la curiosité.
Arffff elle est insatiable. Et moi aussi, enfant d'éléphant mon fleuve Limpopo est rempli de crocodiles! Et bien plutôt que de la restraindre, il me parait plus judicieux d'avoir un detecteur de crocodiles.
(Mémo pour moi : fabriquer un detecteur)

C'est comme un gateau, il faut un dosage correcte, ça c'est une évidence, mais........

Avouez qu'un chtite cuillère de plus de ce délicieux napage en chocolat,
et d'y ajouter une pluie de noisettes... Goutez-moi ça ??? Alors ?
N'est ce pas meilleur?
Allons, Allons, pas tous les jours, ne faites pas une maladie focale sur les kilos.


C'est tout pareil dans la vie. Un exces un jour ne veut pas dire tout le temps.
Mais une vie sans aucun exces, n'est-ce pas excessif ?


Ou se cacherait-il dans votre cyclothymie une comorbidité de la volonté ?

J'entends parler ainsi aux cyclothymiques "light"
et non pas à ceux en dépression ou en manie.
Entre les deux vous me l'accorderez la volonté est utilisable.

08/08/2008

Contre-coup

Tous les gosses sont en vacances, fini les demandes incessantes d'aide en tout genre.

Et voilà, je solde une année houleuse par une petite depression mixte. Je ne me sent pas bien.
J'ai tellement appris à m'oublier cette année, que je ne m'en étais même pas rendue compte.

Certains me conseillent d'aller consulter. Je n'avais pas attendu ce bon conseil. Mais voilà, je ne sais comment je présente les choses, mais en 2 scéances le psy, qui n'avait pas envie de traiter mon cas, s'est débarrassé.

La hantise de la rentrée et de replonger dans ce stress permanent que génère mon fils m'est insupportable. J'ai envie de l'oublier, je n'ai pas envie qu'il revienne.

Il est repassé hier soir à la maison, pour récupérer des affaires avant d'aller chez sa grand-mère. En 2 secondes il a stressé tout le monde, je suis sortie de cette entrevue d'1/4h les nerfs à vif, il m'a fallu plus de 4h pour me calmer.

Essayer de ne pas y penser... lacher prise ?!? .... comment on fait ça ?....Aller ptet en faisant autre chose... m'aerer la tête....

Je fais tout pour me relaxer, mais la moindre demande me herrisse.
Il me faudrait être seule. SEULE et en vacances!
Mais comme vous vous en doutez : c'pô possible !

05/08/2008

Les Ressources sur la Bipolarité

Vous y trouverez regroupé les ressources utiles sur la bipolarité :
Les diagnostiques,
Les liens internets indispensables,
des conseils de vie,
des conseils de démarches....

Tout les liens un peu perdus dans ce blog sont regroupé là-bas.
:-)

02/07/2008

Vivre avec un créatif - part4

VIVRE AVEC UN CREATIF
5- Eduquer un créatif
Biologie de la créativité, induit que vos enfants le seront également à un niveau ou à un autre, qu'ils choisissent une carrière artistique, ou une vie "classique".

Certains pronnent une éducation spécifique, dans des écoles dédiées.
Pour ma part, je pense que cela sera contre-productif.
Un créatif a besoin d'apréhender le monde tel qu'il est, même s'il souhaite le changer, surtout s'il souhaite le changer. C'est à eux de s'adapter pour la plus grande part, surtout qu'ils en ont grande capacité.

Par contre notre société doit mieux les prendre en compte, notement à l'école.
Ce n'est pas 1h de musique et 1h d'art plastique qui feront la différence.
Je pense en effet, qu'il faut au système éducatif un plus grand respect du rythme des enfants. Surtout que le rythme du créatif est particulier car pouvant basculer d'un état à un autre soudainement.

J'ai vivement apprécié cette professeur d'histoire, qui fut capable d'accepter que pour maintenir mon attention, j'illustre ses cours pendant qu'elle parlait.
J'ai apprecié cette prof d'anglais de mon fils qui tout en ne faisant pas une affaire d'état des humeurs changeantes de Martin, a inéxorablement poursuivi son cours, sans être sévère, mais restant toutefois ferme sur son contrat éducatif avec ses élèves.

Une autre piste, la méthode Montessori, est réelement appliquée qu'en primaire. Martin n'a pas souhaité s'enfermer dans un système qui ne passait uniquement que par les excercices. Alors que ce qu'il avait testé en primaire, incluant le jeu, était mixte.

Il est clair qu'une seule méthode d'apprentissage est insuffisante et réductrice. C'est comme si l'on décidait d'un apprentissage uniquement par la télé. Nos petits créatifs au bout de 2h imploreraient d'aller faire un tour, de faire un exercice, de changer tout simplement.
On ne peut pas manger tous ses aliments bouillis. Il faut une diversité d'aliments, de préparations et de présentations.
La multiplicité des experiences, voilà la clé.

De plus je serais curieuse de savoir pourquoi ce qui est fait en primaire, ne puisse pas l'être en secondaire. Pourquoi en primaire on positive toute action d'un élève et qu'en secondaire, on leur sert du "vous n'arriverez à rien monsieur Gui Degrenne"

Pour ma part, je pronne une légère adaptation de l'école classique, et une psycho-éducation à ce qu'est un créatif.

Les clés sont donc DIVERSITE de l'apprentissage tant dans le mode que dans le contenu, ainsi qu' INFORMATION de ce qu'est un créa, un cyclo....

Vivre avec un créatif - part 3

VIVRE AVEC UN CREATIF
4- La vie à ses cotés
Je repense à mon grand père. Je n'ai jamais souffert de ses rêveries, car je savais qu'il m'aimait, qu'il m'observait, que je comptais pour lui. Je le comprennais à 100%. Mais voilà je n'avais pas un besoin d'exister plus que cela à ses yeux, ce n'était que mon grand père.
Pour ce qui est de ma mère (Elle aussi se raconte un tas de choses dans sa tête) il en fût autrement. Son Day-Dreaming a provoqué chez moi une perte de confiance à son égard.

Et puis il y a le cas de ma grand-mère, créative sans aucun doute (vous l'aurez compris c'est l'atavisme familial). Elle seule était capable de monter avec ses enfants, ses petits enfants des piècettes de théatre, des débats philosophico-politico-psycho-sociologistes en famille avec la morale de la fin. Toute sa créativité était au service de sa famille. Mater-familias, omniprésente, femme à la personnalité flamboyante et altruiste, sauf avec ma mère (de caractères opposés, elles ne se sont jamais comprises, ma mère étant la moins créative de la famille).
En fait elle était capable d'une remarquable écoute aux autres. Enfin, à toute personne, soit hors de la famille, soit un membre de la famille mais sur certains sujets qui l'interressait.
En clair la soif de reconnaissance de ma mère lui était totalement étranger.
Je lui doit tout ce que je suis, en reflexion, en action, toute ma relation au monde vient d'elle.

Elle avait réussi à planifier les moments ou elle pouvait réflechir. C'est à dire la sieste. Je pense également qu'elle avait réussi à inclure les gens dans sa reflexion, via son amour des débats. Puisqu'avec sa famille nombreuse ( 7 enfants + moi), elle ne pouvait pas faire de Day-Dreaming, Je suppose qu'elle se servait de ses échanges pour compenser. Cette capacité à cadenasser son cerveau, reste un mystère pour moi.

Pour les artistes, le Day-dreaming et les heures de travail, en font des grands absents de la vie familiale. Ce qui est encore plus frustrant c'est que physiquement ils sont là.

Un des enjeux pour améliorer la vie quotidienne de l'entourage, est une prise de conscience collective de ce phénomène. Il faudrait imaginer une TCC familiale, doublé d'une psycho-éducation, comme on le propose aux cyclothymiques.

Vivre avec un créatif - part 2

VIVRE AVEC UN CREATIF
3-Psychologie et biologie du créatif
Pourtant j'ai tourné le dos à la "grande création", pourtant tout mon potenciel créatif est tourné vers eux. Mais voilà, comment arrêter mon cerveau de partir dans l'imaginaire, même s'il est relié à la réalité? Comment empêcher ce double dialogue qui fini inévitablement par arriver?
Comment arriver à ne pas résoudre le problème qu'ils sont en train de m'exposer?
Comment retenir mon cerveau de ne pas immédiatement se mettre à envisager des solutions POUR EUX? Comment leur expliquer qu'ils arrivent avec un micro problème, alors que je suis en train d'en résoudre un bien plus important?

Parfois Martin vient me parler de son problème de poids, on en à déjà parlé mille fois, et moi je réflechissais à "comment faire pour qu'il arrive à maitriser ses humeurs". A cet instant je ne l'écoute plus completement. Ma distraction l'enerve. Il a la sentation que je me fiche de lui.

Ado j'avais l'impression que l'on ne me respectait pas, de venir intempestivement dans ma bulle!
-"Mais tu ne fais rien" disaient mes parents.
Un comble, j'étais en plein travail justement!

En fait cela revient à : soit TU souffres, soit JE souffres. Avec l'age, j'arrive mieux à brider mon cerveau, mais c'est comme la respiration, on ne peut la retenir longtemps.

La créativité, est pavée de souffrances, internes, externes.
Ca me fait penser à la famille Picasso qui s'entre-déchire. Comme s'ils se disaient "puisque j'ai souffert à cause de ses oeuvres, maintenant j'ai droit à ce qu'elles m'apportent un peu du positif."
Qu'eut il mieux vallu ? Une famille heureuse bien sur.
Pourtant une vie sans la vision de Picasso, eut été moins riche. Et puis, Picasso n'aurait pas pu vivre sans créer. Un Picasso malheureux aurait certainement entrainé du malheur dans sa famille.

Là encore trouver la voie médiane est extrèmement difficile. J'ose le dire, sur-humain, puisque l'on est biologiquement créatif. Oui biologiquement!

Beaucoup pensent que la créativité est une cyclothymie. Je ne suis pas sure de cela. Par contre il est clair qu'un cyclothymique est créatif. L'inverse n'est pas forcément vrai à mon sens.

Je ne suis pas artiste peintre par choix. Je peux passer des jours et des jours sans travail artistique à proprement parlé. Pourtant la création rejaillie malgré moi dans les petites choses de la vie quotidienne. C'est plus fort que moi, c'est irrepressible.

Mon grand père était créatif, bien qu'aucune oeuvre n'ai été faite. Mais il passait son temps à "nimbuser" sur les math, la philo...
Je crois que je pourrais prendre chaque créatif et vous décrire cet état. Je crois que le créatif blanc recherché par Popper n'existe pas, quand bien même on irait voir du coté de l'absurde!Mais laissons les scientifiques vous le démontrer, ils n'en sont pas loin.

Vivre avec un créatif - part 1

A Régis, à Martin,
VIVRE AVEC UN CREATIF
1- Ce qu'est un Créatif

Un créatif poursuit un but: sa création. Toutes ses forces internes, celles qu'il puise à l'extérieur, sont tournées pour aboutir.
Il n'est pas, comme beaucoup le pensent, égoiste, il est tout simplement né créatif. C'est biologique, et qu'il accède aux sirènes de la créa ou qu'il leur tourne le dos, il restera constitutionnellement créatif et donc un peu "nimbus".
Il passe son temps à flotter. Tout son esprit est comme dans une bulle qui l'isole du monde, tout en lui permettant de l'observer.

2- Intéraction avec l'entourage

Cet état de fait est dur à vivre pour l'entourage.
Mon fils et mon compagnon se plaignent souvent du fait que je ne les écoute pas.
Certains collègues m'en ont également fait part : "tu pars dans tes reves".
Régis Blain a décrit pudiquement cette souffrance dans sa relation avec son père.
Je me rappelle lui avoir dit, "le créatif, n'est pas méchant, il ne se rends tout simplement pas compte du dommage collatéral que cet état génère sur les autres"

En réalité que ce passe t'il :
Dans sa bulle il pense à son but, tourne le problème dans sa tête. C'est le Day-Dreaming. Cela ne veut pas dire qu'il ne voit pas l'autre, qu'il ne l'écoute pas. Bien au contraire. Il le regarde, l'écoute, mais en parallèle continue malgré lui à réflechir.
C'est comme s'il rangeait l'information dans la case : 'a traiter'.

Je regarde mon fils grandir, je le trouve formidable. Mais j'oublie de le lui dire. Pire, je le lui dit, mais mentalement. Parfois j'oublie que je ne lui ai pas dit verbalement. Parfois, je parle des heures dans ma tête avec les gens, la réalité se melle, s'emmelle et quand la personne vient à moi, je suis déjà épuisée de l'avoir écouté. Sauf qu'elle n'était pas là, c'était dans ma tête.

L'impression d'être transparent pèse sur les proches.

Comme j'aimerais leur dire qu'ils m'accompagnent sans cesse; comme j'aimerais qu'ils sachent qu'ils me comblent, qu'ils m'envahissent de ce qu'ils sont. Comme j'aimerais qu'ils se rendent compte qu'ils sont le centre de ma vie, qu'ils rejaillissent dans mes dessins, dans mes écrits, dans mes décos, qu'ils sont omniprésent.

Du reste je le leur ai dit, mais malgré tout, ça continue de les heurter.

01/07/2008

Ethique

Beaucoup de médecins, d'organismes, taisent un certains nombres d'informations, car "la personne en face n'est pas prête, pas apte, à comprendre"
La raison invoquée est, systématiquement, le préjugé que la personne en face est :
idiot, comprend de travers, pas armée, faible, que ça va la stresser, que ça va empirer son cas.
Pour moi c'est de l'obscurantisme, c'est faire le bonheur des gens malgré eux, paver l'enfer.

C'est oublier que l'humain est plein de ressources. Que monsieur "ToutLeMonde" est loin d'être idiot, que sa femme, LA "ménagère de moins de 50 ans" possède également un cerveau!

Je m'insurge contre cela. Pour moi cela revient à une prise d'otage. Car c'est oter une part d'humanité à ces personnes. Même si on leur évite le stress de départ, on leur soustrait leur liberté de choix en toute connaissance. C'est revenir sur les droits fondamentaux de l'homme.

C'est également de la paresse intellectuelle, que de s'éviter des explications pas faciles, que de s'éviter de gérer la possible contre-coup de l'annonce. C'est éviter une souffrance, mais c'est aussi fermer la porte au dépassement de cette souffrance, à l'education, la connaissance et donc l'enrichissement de la personne.

Afin de faire comprendre la bipolarité, il est dit que seul le thymorégulateur est de mise.
Or certains médecins préferent attendre de voir comment la personne en face réagit avec uniquement des anti-depresseurs tout surveillant étroitement si des sautes d'humeurs apparaissent, ou carément un virage maniaque.
Dire à ces patients que la posologie de son médecin n'est pas bonne, c'est mettre en péril les relations patient-médecin. C'est amplifier la mise en danger du patient, car on lui ferme la porte des explications vis à vis de son cas à lui, et de justifier, pourquoi lui, doit prendre un thymo alors que d'autres non. C'est l'infantiliser.
Certe, une cohorte d'irréductibles va se dire j'arrête les thymo. Mais cette cohorte si l'on tait l'info, ne s'éduquera jamais, ne progressera pas, ne deviendra jamais 'un expert de sa maladie' . Ce genre de personne cherchent desespérement partout un possible arrêt des médicaments, et fort probablement, trouveront une autre "bonne raison".

Je connais pas mal de médecins ne prescrivant pas de thymo, sur le champ, mais préférent attendre d'avoir le recul, d'être sur, que ce soit la dernière option. Et c'est ne pas respecter sa conduite thérapeutique, la confiance instaurée, que de le mettre en cause inutilement et faussement qui plus est.

De même quand il s'agit d'un médecin qui tait une information cruciale à son patient, car il préfère éviter d'empirer l'état de celui-ci. Pourtant, au nom de quoi doit-il l'empêcher de vivre son malheur? Au nom de quoi, n'est il pas capable d'accompagner son patient dans l'acceptation momentanée de la "mauvaise nouvelle"? N'est-il pas là pour réflechir avec son patient aux issus possibles, même si peu probables ?

Actuellement, la pratique veut, que si le patient demande, il soit informé.
Comment peut-il demander quelque chose qu'il n'a même pas possibilité d'envisager, puisque tenu loin de l'information ? Il serait plus humain de faire l'inverse, c'est à dire informer le patient sauf demande contraire de sa part.

Du reste, si les patients viennent chercher l'information, dans les livres, sur internet, c'est bien pour couvrir ce manque dans la pratique. Les sois-disant mal-comprenants, ont tout de même entrepris une recherche, sont avides de connaissances.
Le devoir d'informer n'est-il que du domaine journalistique ?
L'ethique est l'affaire de tous.

Eduquer un bipolaire

Martin n'a pas de trouble de la personnalité.
Martin ne s'en sortira pas dans sa vie sans médicaments.

Voilà les 2 phrases clé de mon entrevue avec sa psy.

D'un coté je suis soulagée, car s'il n'y a pas de trouble de la personnalité, cela veut dire que j'ai bien fait mon boulot de mère. Malgré les épreuves de la vie, j'ai réussi à les faire traverser à Martin sans trop d'encombres.

Si Martin ne veut pas de TCC, et pas de médicament, il va bien falloir que je l'éduque quand même. Il m'incombe donc désormais, de lui faire sa TCC "en douce". Je remercie sa psy, qui l'année prochaine va m'accompagner dans cette tache.

Comment donc éduquer un enfant qui s'oppose, qui entend de travers ce qu'on lui dit... Si l'on sévit, il sombre en dépression. Si on est cool, il cherche les limites.

Le chemin médiant est vraiment difficile à trouver :
Limiter sans en avoir l'air.
Ne surtout pas provoquer de crise.
Accompagner l'enfant dans ses choix.
L'orienter en lui faisant penser que ça vient de lui.
Faire une pub forcenée de l'amour.

Tout un programme "markcomm" en somme....
Chef, j'irais bien à une formation du style, "savoir convaincre"... :-D

30/06/2008

En attendant l'accident

Martin va donc laisser cours à sa maladie.

Etant contre TOUT, Il veut s'en sortir comme son père. Moi j'aurais souhaité qu'il s'en sorte mieux... mais bon c'est sa vie!

Les boules!

De toute façon la famille bipo a largement contribué à sapper toute initiative de soin, à grand renfort d'obscurantisme.

Martin décide, oui je sais, il a 12 ans, mais rien ne sert de s'opposer, il faut aiguiller à temps!

Et comme depuis ses 5 ans, ben tous les psy, n'ont rien décelé, le résultat est là!
J'ai pondu un beau Bipo 1.

Attendons donc que mossieur morde la poussière, se mange un mur...

C'est pô grave pour Charcot, c'est 1ère à droite, 1ère à droite, tout droit, puis à gauche... remonter jusqu'au pavillon jaune!

Mais bon qui sait, si en arrivant à saupoudrer quelques paroles magiques qui ferait qu'un jour peut-être il décide de prendre un thymo!!!
Hein, après tout pourquoi pas!!!

Tempérament & personnalité

Un tempérament en psy, caractérise la manière de réagir aux stimuli.
C'est en quelque sorte l'inné. Par exemple une personne apathique, a peu de réaction au stress, car elle est naturellement comme ça.

.../...Les traits de caractère héréditaires constituent ce qui est appelé le tempérament. Le modèle de Cloninger présenté en 1987 est encore influent (Souccar, 1995). Il propose que le tempérament est fondé sur trois traits de caractère: la recherche de nouveauté, l'inhibition et la sociabilité. Chaque trait est modulé par un neurotransmetteur dosable dans le sang: la dopamine, la sérotonine et la noradrénaline. Par exemple, un bas taux de sérotonine est associé à l'impulsivité et à la violence. Des études montrent par ailleurs que la manipulation des niveaux des neurotransmetteurs (par la prise de médicaments) influe sur des comportements liés à certains traits.../...

La personnalité, c'est l'acquis qui est obtenu via l'apprentissage, les évènements de vie et la manière dont vous y réagissez. Elle est suceptible d'évoluer au cours de la vie. Comme si avec votre tempérament de base, vous vous constituiez une boite à outils de shémas de vie face à tel ou tel évènement. Par exemple, la personne apathique, si la vie devient extremement stressante, peut se mettre à réagir vivement, alors que c'est contraire à sa nature, mais c'est utile à un instant T de sa vie.

.../...Le tempérament (déterminé biologiquement) prédispose l'individu à réagir à l'environnement. C'est l'interaction entre le tempérament et le milieu de vie qui détermine le développement des traits de personnalité. Par exemple, "un milieu affectueux et sûr peut faire d'un enfant naturellement timide un enfant moyennement extroverti. Par ailleurs, des circonstances gravement néfastes pourraient même abattre un enfant relativement invulnérable." (Young et Klosko, 1995). Les troubles de la personnalité se développent généralement dans un milieu familial où des besoins essentiels de l'enfant ne sont pas comblés (ex. sécurité, affection, encadrement, etc.)..../...

On se rend compte que les deux intérragissent et peuvent produire des distortions symptomatiques. Dès lors, il semble difficile à la psy actuelle de diagnostiquer le tempérament, plutôt que la personnalité. Les personnes se retrouvent vite étiquetées d'un trouble de la personnalité, alors que parfois, même si cela y ressemble, cela reste biologique.

Voir le tableau des tempéraments thymiques d'Hantouche :
http://cyclopibipozorus.blogspot.com/2008/05/bilan-martin-temprament.html

Ainsi on peut être BorderLine ET Bipolaire.
Ou en crise maniaque, présenter certains symptomes skizophrènes...

L'enjeu est bien évidement le soin et en tout premier lieu le diagnostique.

Comment séparer le tempérament, la personnalité et la maladie ?
A part une solide connaissance des avancées actuelles, une capacité à se remettre en cause, et une bonne écoute du patient au long court, il faut être attentif au moindre indice tel un SherlockHolmes . Voilà le pédigré de votre thérapeute.

En ce qui concerne le soin, là encore il ne faut pas sous-estimer la personnalité du patient, car s'il n'adhère pas, il est utopique de vouloir le soigner.

C'est pourquoi j'encourage le patient à suivre ET la posologie ET la thérapie psy (en général psychoEducation puis TCC).

19/06/2008

Sans médicament

Comme tous les bipolaires, Martin refuse les médicaments. Depuis un mois, il est donc sans garde-fou.

Sans médicament,
il a des crises fortes, mais également beaucoup de moments ou il est bien, ou tout le monde souffle, tout le monde est heureux. Sans médicament il n'est pas protégé, il est à la merci des pressions de la vie. Comme s'il vivait une vie exagérée en tout.

Avec Médicaments,
il n'y a pas de crise forte, mais il n'est jamais bien, et tout le monde est anxieux, nerveux autour de lui. Il a une légère souffrance, comme un mal au dos, quelque chose de désagréable qui vous empêche de profiter pleinement de la vie, et qui vous rend grincheux.

Dans les deux cas il y a des maux, et qu'il est dur de choisir "le moins pire".
J'aimerais tant, qu'il accepte l'aide de sa psychologue, car je suis convaincue qu'il apprendrait à se protéger et à s'autodiscipliner pour éviter une crise forte sans médicament.

Mais voilà, il ne veut pas lui parler des choses essentielles et profondes.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hamlet

17/06/2008

Bipo et réactions disproportionnées

La bipolarité entraine une hypersensibilité et donc des réactions souvent disproportionnées.
Evidement, ça porte préjudice et ça met les personnes dans des situations parfois inextricables.

J'ai moi-même été confrontée toute mon adolescence à ses tempètes internes qui me faisait cocotteminuter. Mais voilà, autant en famille, ils se sont fait une raison, autant au travail ça ne l'a pas fait du tout!

J'ai donc décidé un jour d'appliquer le bon vieil adage :
"tourne 7 fois ta langue dans ta bouche avant de parler."

Bon parfois je me laisse encore emporter... mais j'ai fait un max de progrès...
Bon parfois j'aurais du réagir et du coup je en l'ai pas fait... allez cela necessite quelques ajustements.

Procédure à suivre pour y arriver
0- Une personne dit une chose qui vous heurte.

1- l'écouter et surtout ne rien dire.
2- Evacuer le problème en disant que vous avez bien entendu ce qu'elle disait et que vous aller réflechir et apporter une réponse ultérieurement.

3- Allez se destresser dans son coin.
4- Se demander pourquoi elle à dit ça. et aussi pourquoi elle a dit ça comme ça?
5- Se demander pourquoi ça vous met dans cet état, est-ce justifié ?

Normalement vous devriez voir le problème de manière plus globale et donc avec bien plus de justesse.

6- Laisser reposer en pensant à autre chose.
7- Quelque temps après, réfléchir à la manière d'agir. Argumenter ses choix.
8- Agir

C'est trés efficace et ça donne du poids à vos actions.
Ca vous permet de plus cibler et donc de régler le problème plus en profondeur.

Le grand bipo et le ptit bipo

Le ptit bipo était super bien dans ses basquettes depuis 10 jours....
jusqu'à ce que l'grandBipo, son père, soit venu dimanche chercher le petit.

Le ptitbipo faisait du vélo... heu non faisait des cabrioles en BMX.
Le grand bipo par la vue alléchée lui tint ce langage... "Allez prête moi ton vélo"

Le ptit bipo hésitant céda toutefois. Le grand, fort de son esprit jeune, cru que le corps suivrait...Il fit 3 tours en altérnant calle-pied, pédales et roues, comme une danseuse étoile... décida subitement de faire un saut.


Le vélo chu, l'grandbipo dessus, tomba sur le genoux et fini au CHU!

Moralité, il est allité pour un sacré bout de temps.

Le ptit grinchouille depuis et s'en veut.
On a beau lui répéter qu'il n'y est pour rien,
il est tellement persuadé du contraire qu'évidement il broye du noir!

Et allez hop c'est reparti pour un tour!

16/06/2008

Génétique d'exception sans regles.

Et bien rien de tel qu'un petit verre en famille, celle de Martin et de son père.

J'ai pu donc croiser le grand frère de Martin qui me disait gentillement qu'il était pareil au même age.

Il vient de quitter le nid familial et était tout ravi que l'élément pertubateur, lui, manquait à sa mère qui trouvait l'appart familial bien calme depuis"

Lui aussi a eut envie de se suicider 20 fois.... Lui aussi avait des crises d'opposition...

Donc si je devais résumer le cas Martin :
J'ai un ado-bipo à la mode familiale.

Le point positif c'est qu'ils me poussent à le changer d'école...
ok... mais pour une fois, j'ai pas envie de batailler, donc il changera, mais en temps utile.
Pas du tout envie que ce soit un bras de fer!

Responsabilité.

Bipolaire.... et alors... oui en effet, et alors.
Cela ne doit pas stigmatiser outre mesure,
mais cela ne doit pas absoudre de toute responsabilité non plus.

Je reproche à Martin d'avoir rejetté la psycho-éducation, et le dialogue pour qu'ensemble on puisse mettre en place des actions quand je le sent monter, et donc par la même ne pas en arriver à des extrèmes, ou tout du moins tout tenter ensemble pour éviter la crise!

C'est là que ce situe la responsabilité d'un bipolaire et non dans les actes en crise.

A partir du moment, ou l'on se sait bipolaire, donc quelque part être porteur "d'un volcan", la moindre des choses c'est de tout mettre en oeuvre pour bien repérer les signes avant-coureurs d'une éruption.

C'est en cela que les proches ne sont pas respectés, qu'ils sont mis en danger sciemment.

Pour faire un parallèle, c'est comme se savoir porteur du sida et faire l'amour sans capote. La personne malade n'est pas responsable de sa maladie, mais elle est responsable si en connaissance de cause elle ne protège pas l'autre.

Le devoir d'un bipolaire c'est :
1- Dialoguer, expliquer à l'autre.
2- Prévenir quand les signes avant-coureurs pointent leur nez
3- agir (ou demander de l'aide pour agir et redresser vite la situation)

Le devoir d'un proche c'est :
1- Tout faire pour ne pas provoquer et/ou alimenter une crise.
2- Pardonner, et de garder à l'esprit que ce n'est pas de votre faute.
3- Epauler pour que vous puissiez vous réaliser malgré les difficultés.

Voilà le libre arbitre est dans les mains de chacun, et chacun est responsable de mener sa vie pour qu'elle soit à son souhait. Car tous bipo ou pas, auront à traverser des difficultés.
C'est en cela que la vie est riche et passionante et vaut la peine d'être vécu.

11/06/2008

A mes lecteurs

Chers lecteurs et déposeurs de commentaires
MERCI!!!
J'apprécie votre soutient, vos points de vue... et puis tout simplement votre présence!!!
Non je ne vous boude pas, si je n'y ai pas répondu c'est que.....
Hélas je dois bien reconnaitre, que la brune mute en blonde... voir en blanc!!!
J'n'avais même pas vu que les commentaires venaient même sur des messages plus anciens.
Je ne savais donc pas que vous y participiez autant,
et c'est un immense plaisir pour moi de vous avoir découvert....Du coup je me suis rattrapée aujourd'hui et vous ai répondu!!!
Bisatous

Les jeux vidéo

De plus en plus, les professionnels de la santé des enfants nous alertent sur les dangers de l'ordinateur, des jeux vidéo et de l'internet.

Les jeunes sont en danger dès qu'ils allument le PC ou la console. Parceque bien évidement, ils ne surfent pas sur wikipédia !

Martin adore Dofus, un jeu en ligne, mais je me suis rendue compte que ça le rend agressif des qu'on lui demande de limiter ou d'éteindre. Dofus exerce sur lui une fascination sans borne.

Tout d'abord, j'étais contente qu'il ne joue pas à des jeux trop agressifs et trop réalistes.
En effet, Dofus est un univers aux graphismes doux et attrayants. En plus ce sont de jeunes français qui l'on réalisé. Tout était réuni pour me conforter.

Dofus, c'était bien pratique, Martin était à la maison et tranquile à jouer dans un univers qui me semblait inoffensif. Et j'avoue que moi même j'aime bien le regarder jouer et élaborer ses stratégies.
Mais voilà, à laisser mon fils y jouer quotidiennement, même si j'en limitais l'acces, c'était trop. Quand il était ingérable, l'interdiction de jouer était LA punition éfficace.

Cela faisait une bonne semaine qu'il ne s'y était connecté. Hier tout était calme, il était redevenu agréable, faisait des efforts pour être serviable. J'ai donc accédé à sa demande d'y jouer de bon coeur. Cela faisait 1h qu'il y jouait sagement, trouvant qu'il était trés absorbé, je lui ai doucement dit qu'après le feuilleton que je regardais, c'est à dire 1/2h plus tard il devrait éteindre.

Quand vint ce moment, il est devenu agressif, me retorquant qu'il n'avait pas pu vraiment jouer... Je lui fit remarquer son comportement, en le menaçant d'interdir définitivement ce jeu si cela devait poser des problèmes de vie.

Il a obtempéré. Cela fait plusieurs fois que je lui fait remarquer qu'il semble accro. Je crois qu'au fond de lui il s'en rend bien compte, même s'il m'argue le contraire.

La taille des écrans joue un role trés important dans ces déviances comportementales, avec une GameBoy, ils arrivent quand même à garder un oeil sur la vie familiale. Par contre dès qu'il s'agit d'une console ou d'un PC, c'est fichu ils sont happés.

Il en va de même avec la télé, dans mon salon j'ai un grand écran, et Martin détourne à peine la tête quand on lui parle... Dans ma chambre, il n'y a qu'un petit écran et les enfants sont plus enclin a venir participer à une activité autre.

Quant au PC, qui est actuellement dans notre chambre, c'est la bataille avec mon compagnon qui en a marre de voir les gosses jouer dans ce qui devrait être notre espace à nous.
Mais voilà, je en suis pas du tout pressée de l'installer dans le salon. C'est bien plus facile d'interrompre l'enfant pour recupérer notre lieu que de le virer de la pièce commune!

Pour résumer :
- Attention à la violence du jeu
- Attention au temps qu'il y passe
- Restez vigilent à son comportement
- Diminuez la taille des écrans.
- Gardez un oeil sur ses conversations et périgrinations internet.

Vous pourrez trouver un résumé des dénonciations actuelles des dangers des jeux vidéo :