01/02/2008

Génétique, responsabilité et faire un enfant.

Un dragon ça peut être fatigué!
Surtout quand sa mère le houspille pour qu'il fasse ses devoirs, range sa chambre ET se lave! Et bien au lieu de faire tout ça, il dessine :

J'en profite pour revenir sur la génétique de la bipo,
et la question sous-jacente, doit-on faire un enfant sachant qu'on est atteint de cette maladie ?

Certe mon ex à eut 4 enfants, tous le sont "un peu"
C'est certe un handicap dans la vie, mais ils sont également heureux.
Ils arrivent à vivre avec.

Quand à mon petit bipo à moi, je serais bien triste si je ne l'avais pas.
Et lui semble plutot content de vivre.
C'est sur, il y a des moments ou c'est plus compliqué pour lui.
Mais la vie est compliquée pour tous de toute façon.

Pour ma part si j'avais à choisir cyclo ou pas cyclo,
et bien, maintenant que je sais d'ou viennent mes humeurs,
je dirais Cyclo et signerais tout de suite ma vie une 2ième fois!

Je parles là de bipolarité atténuée.
Quant est-il pour des bipolarités sévères ?
La question est plus épineuse.

J'ai pu lire des gens me disant, "j'aurais souhaité ne pas naitre."
C'est trés dur de lire ça quand on est sois-même une mère.
Je comprends également la souffrance de la personne derrière ces mots.

Et pourtant je n'arrive pas à me résoudre,
parceque la bipolarité n'est pas QUE génétique !
parcequ'entre un terrain et l'expression de la maladie il y a un monde.

Autrefois, sans connaissance, les gens n'avaient pas ces préocupations,
Autrefois, sans connaissance, la maladie avait toute les chances de se déclarer.

Mais aujourd'hui, on est informés, certes pas dans tous les détails,
mais on peut intervenir sur les facteurs déclanchants.
Si l'on faisait des enquêtes sur les personnes ayant un terrain ET étant averties,
je pense que les données seraient autres.

Je dirais donc que cela depend quand même grandement de la sévérité de la maladie dans une famille. Et je dirais également, que nul ne peut prédire la capacité à être heureux d'un être humain, quelque soit ses handicaps, quelques soit le lieu ou il vit.

Une seule chose est sure, quand on sait qu'il y a une maladie familiale, le mieux est d'en parler trés tôt aux enfants, car une personne avertie en vaut deux!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

quand on est soi meme syclothymique et que le conjoint est bipo , non on ne fait pas un malheureux de plus

ptitBrune a dit…

hé tout depend de la phase ou l'on est, en depression la vie ne vaut pas la peine. Par contre en UP tout est possible et si agreable!!!

Dirons nous que ce genre de maladie, ne facilite pas la vie, c'est le moins que l'on puisse dire...

Mais c'est vrai qu'avec le recul, je pense que l'on peut s'en sortir grace à la psycho educ et grace a la TCC... m'enfin le parcours reste long et douloureux.

Et encore je ne parle que de symptomes "atténués".